Le Sénat vient d'adopter une proposition de loi tendant à promouvoir "l'autopartage".
Les expériences d'autopartage qui existent déjà dans plusieurs grandes villes françaises, et en particulier à Paris et Strasbourg, permettent une réduction de la pollution automobile et une diminution de l'espace urbain consacré au stationnement, et contribuent à une amélioration de la fluidité des circulations sur la voirie.
L'autopartage consiste, pour une société ou une association, à mettre plusieurs automobiles à la disposition d'abonnés ou de porteurs de parts de la société pour de courtes durées.
La proposition de loi adoptée prévoit :
- que les collectivités locales puissent disposer des moyens de soutenir l'autopartage.
- que les villes peuvent réserver des emplacements de stationnement pour les véhicules d'autopartage sur la voie publique ou dans tout autre lieu de stationnement ouvert au public.
- et que soit complété l'article L. 123-1-2 du code de l'urbanisme pour prévoir que le plan local d'urbanisme puisse autoriser un nombre de places inférieures dès lors qu'une partie d'entre elles est réservée aux véhicules labellisés « autopartage ».
Ce système entre propriété individuelle, coûteuse pour son propriétaire et consommatrice d'espace urbain, et location, mal adaptée à un usage urbain de courte durée, me semble intéressant.
J'aimerais bien avoir votre avis sur l'opportunité de développer cette idée à Rouen.