Je livre à votre réflexion un article du Times déniché par Bernard Deladerriere.
Le titre est éloquent : «Why I say oui to a French no »
Lauteur, Anatole Kaletsky, principal éditorialiste économiste et éditeur associé du London Times, est très en vogue dans le milieu économique et financier anglo-saxon.
Il nous explique avec délectation « Pourquoi il dit oui à un Non Français ».
"La victoire du Non en France serait un coup d'accélérateur pour la libéralisation de la France et de l'Europe - libéralisation économique et politique. La victoire du Non en France sonnerait la mort de la Constitution et donc de l'exception européenne. Car c'est une illusion, estime le commentateur du Times, une illusion de croire que la France et l'Europe ont un modèle social qui n'a pas besoin de suivre les lois de l'économie. Des lois qui s'appliquent dans le reste du monde. Une victoire du Non en France obligera les Européens à réaliser que leur bien-être dépend des performances de l'économie ".
A méditer par ceux qui nous expliquent quil faut voter Non pour combattre le libéralisme !
Léquation est simple pour les ultra-libéraux : pas de constitution, cest pas de construction de lEurope politique et pas dEurope politique cest aucune entrave aux lois du marché.
Est-ce bien cela que veulent les partisans du Non ? En tous cas visiblement, les libéraux anglais en rêvent ! Je ne sais pas ce que vous en pensez mais en ce qui me concerne je nai pas envie de leur donner raison.
Car la noblesse de la politique, cest justement de garantir des équilibres. Et pour cela il faut savoir sen donner les moyens : La Constitution en est un.