Trois exemples illustrent ce mauvais état de santé ou l'absence de soins : près de 15% des étudiants renoncent, faute de moyens, à un soin d’optique ou dentaire, un tiers des étudiants déclarent ne pas manger équilibré et près d’un quart prennent des antidépresseurs !
La mission fait un certain nombre de propositions : simplification de la couverture sociale, création d’un chèque santé de 100€ pour permettre aux étudiants défavorisés d’acquérir une complémentaire santé, dotation de la politique de santé des étudiants d'outils efficaces en instaurant notamment des "maisons de la santé étudiante" et mise en oeuvre d'une politique de prévention en instaurant « une visite médicale systématique et obligatoire, un bilan buccodentaire et d’optique » et une « consultation d’addictologie » pour les étudiants inscrits dans les deux premières années d’université.
Ce problème est méconnu. Il me semble qu'il mérite, en effet, d'être pris en compte dans ce qui pourrait être un "plan santé-étudiant".