Lors du Conseil Municipal de demain soir, nous allons prendre acte de la démission de Me Fourneyron de sa responsabilité de Maire. Ainsi, elle fait le choix d'un ministère à la poursuite du mandat qu'elle avait sollicité en 2008.
Un nouveau Maire sera désigné sans avoir été choisi directement par les Rouennais et la majorité municipale restera divisée.
Bref, on s'éloignera encore un peu plus des promesses et des engagements de la campagne des élections municipales de 2008.
Ces décisions sont l'occasion de revenir sur ce qui s'est passé ces derniers mois et sur la séquence électorale qui vient de s"achever.
L'élection présidentielle s'est jouée sur un déni de la réalité.
M Hollande, et ceux qui l'ont soutenu, ont laissé croire que la France pourrait seule s'exonérer des efforts nécessaires pour surmonter la crise et ramener notre endettement à un niveau raisonnable avec des solutions contraire à celles de tous les autres pays européens. La réalité est en train de rattraper le gouvernement à grands pas. Les socialistes ont pris une lourde responsabilité en créant les conditions d'une grande désillusion des français avec tous les risques que cela comporte dans les années à venir.
A Rouen, les élections législatives ont été l'occasion d'un travail commun entre la droite et le centre. Elles ont également été l'occasion de faire émerger des visages nouveaux, de créer de nouveaux liens et de faire travailler ensemble des rouennais et des rouennaises ne se reconnaissant pas dans la municipalité actuelle.
Ce rassemblement de terrain a été récompensé par un résultat électoral très encourageant.
C'est la bonne voie pour l'avenir.
En cela, la campagne des élections législatives aura été un acte fondateur. Le rassemblement de tous ceux qui, dans le respect de leur diversité et de leurs apports respectifs, est lancé. Nous allons maintenant faire vivre cette nouvelle dynamique. C'est une garantie d'espoir pour l'avenir et pour la reconquête de notre territoire.