Elle gère, comme elle le peut, ses contradictions.
Un peu plus de 6 mois après son élection, ce dossier ouvre une crise de confiance vis à vis de la parole de notre Maire. Car dans ce dossier, elle a fait un triple mensonge aux rouennais :
- Mensonge pendant sa campagne électorale, en promettant que si elle était élue, le projet ne se ferait pas et qu'elle ferait un jardin en lieu et place du bâtiment actuel. Son document de campagne est d'ailleurs éloquent. On y voit une esquisse de jardin s'affranchissant de toute réalité. Je crois que l'on aura, d'ailleurs, largement l'occasion de revenir sur ce qui avait été dit pendant la campagne et ce qui sera fait. Jamais elle n'avait parlé de la Médiathèque, elle l'a détruite ; les jeux olympiques de la jeunesse deviennent un lointain souvenir, etc...
- Mensonge sur la consultation des rouennais. Cette consultation n'était pas possible car le référendum ne peut s'appliquer aux actes individuels. Il semble, d'ailleurs, que le commissaire du gouvernement ait été particulièrement sévère sur la consultation organisée par la mairie lors de l'audience devant la Cour Administrative d'Appel de Douai. Elle a pris en otage des habitants qui sont venus, de bonne foi, dire leurs inquiétudes.
- Mensonge sur la connaissance du rendu du jugement. Le Maire nous dit avoir eu connaissance du jugement avant hier, après avoir dit la semaine dernière qu'il serait connu à une date imprécise. Ses avocats ne pouvaient ignorer que le dispositif du jugement serait rendu public le 18 septembre et donc accessible aux parties dès cette date. Il a ensuite été notifié le 23 septembre par écrit. Donc, soit les affaires sont suivies de façon très dilettantes à la Mairie, soit Valérie Fourneyron ne nous dit pas la vérité... et dans les 2 cas, on ne peut pas lui faire confiance !
Valérie Fourneyron, mal conseillée par un Yvon Robert omniprésent, est rattrapée à la vitesse grand D par la démagogie. Les craquements constatés dans sa majorité en sont un symptôme évident.
Je ne m'en réjouis pas car c'est l'avenir de Rouen qui est en jeu.