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Portrait

Edgar Menguy

Conseiller Municipal de la ville de Rouen

Membre de l'UMP

Médecin réanimateur du CHU de Rouen

LA PERMANENCE VIRTUELLE

Vous êtes Rouennais et vous avez une question à me poser ou un problème que je peux vous aider à résoudre. Alors, n'hésitez pas ! Vous m'en faites part dans la boite à messages. Je vous donnerai la réponse et je la publierai sur ce blog afin que tout le monde puisse en profiter pour une expérience de démocratie locale en direct.

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Edgar Menguy
 
 

 

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 22:30

La vérité d’un homme c’est d’abord ce qu’il cache disait André Malraux.

 

Cela fait deux soirs de suite que je rencontre Gérard Boudin, peintre "nuagiste" rouennais ;  hier dans le cadre du photo.jpgvernissage de son exposition et ce soir de façon tout à fait amicale.

 

Gérard Boudin, artiste et galériste , passionné (dévoré ?) par son art et amoureux de Rouen dit sa vérité, ne cache rien : ses joies, ses déceptions, ses colères, ses peurs, son espoir… Tout se rejoint et fait un tout d’une richesse qu’il est rare de côtoyer ainsi.

 

Au cours de nos discussions de ces deux soirs, j’ai sans cesse eu les sentiments mêlés de l’émotion et de la chance de partager avec lui ces moments.

Ses yeux pétillent et sa sensibilité s’exacerbe, lorsqu’il raconte les histoires de ses rencontres. Elles sont pleines d’humanité et d’humilité. A travers elles, le thème du rapport entre l’art et l’amour des autres revient sans cesse. Gérard Boudin peint des nuages et aime les gens…

 

Aimer, c’est le désir fou d'aller jusqu'à connaître l'essence de l'autre, connaître sa vérité. L’œuvre d'art contient elle aussi une vérité invisible ; sa propre vérité, la vérité esthétique, le sens. L'artiste offre son travail à ceux qui voudront bien y chercher cette vérité. Les histoires contées par Gérard sont celles de la rencontre de ces vérités.

 

Toute l’œuvre de Gérard Boudin est faite de nuages multicolores. Je ne peux m'empêcher de penser que l'on dit souvent que l’amour, en nous rendant heureux, nous met "sur un petit nuage"...et qu'il faut chercher par là le point de convergence de ces vérités.

 

J’avais envie de partager ces moments privilégiés passés avec lui. galerie-GB.jpg

Il vient de terminer le premier tome d’un livre qui raconte, bien mieux que moi, sa passion, sa recherche et son parcours. Pour publier ce livre, il cherche un éditeur et un financement. Je crois qu’il ne faut pas se priver de cette trace de la vie rouennaise et de son regard sensible sur son oeuvre.

J’espère qu’il obtiendra des aides pour cette édition et lui ai suggéré de lancer une souscription pour la rendre possible. Je souhaite que nous soyons nombreux à le soutenir.

 

 

GÉRARD BOUDIN - "DES RÊVES À LA RÉALITÉ, LA PASSION D’UN PEINTRE NUAGISTE" • Hôtel de Ville • jusqu’au 27 janvier

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 14:43

Il a déjà été dit beaucoup de choses sur la restitution de la tête Maorie par le muséum de la Ville.

J'avais déjà abordé ce sujet dans ce blog :Restitution de la tête Maorie : Une question de dignité humaine.*

* A cette occasion, je vous invite à lire dans les commentaires ce qu'écrivait Valérie Fourneyron à l'époque dans un communiqué de presse... Je ne change rien à ma réponse.

 

Je me réjouis de l'aboutissement de cette démarche.

 

Je crois que l'article de Libération paru la semaine dernière est celui qui la résume le mieux, parlant (de façon volontaire ou involontaire ?) de "casse-tête juridique".

 

A lire ci dessous :


Culture 30/04/2011 à 00h00
La France restitue sa première tête maorie

Patrimoine . Après cinq ans de procédures, le trophée quittera le 9 mai les collections du musée de Rouen.

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Par CLÉMENTINE BOULARD

 

Le 9 mai, la tête maorie conservée au musée d’Histoire naturelle de Rouen depuis 1875 regagnera la Nouvelle-Zélande. L’issue d’un combat de cinq ans pour la sénatrice de Seine-Maritime, ex-adjointe à la culture au conseil municipal de Rouen, Catherine Morin-Desailly. Engagée dans l’affaire depuis 2007, elle se dit ravie d’avoir «contribué à ce que la France, pays des droits de l’homme, se mette enfin au diapason des pays et institutions qui ont déjà restitué 300 têtes sur les 500 réparties à travers le monde».


Après Genève, Londres, Copenhague, Buenos Aires et Sydney, Rouen répond au devoir symbolique et mémoriel de cette restitution, devenant la première ville française à rendre un reste humain à la Nouvelle-Zélande - 14 crânes peuplant encore nos musées. Les cérémonies prévues le 12 mai à Wellington signeront «l’épilogue heureux d’une formidable aventure humaine».

Inaliénabilité. Si l’affaire a traîné, c’est qu’elle posait des questions épineuses, à la croisée du droit, de l’art et de l’éthique. Plus largement, elle relève de la problématique des restitutions de biens culturels d’Etat à Etat, véritable casse-tête pour les juristes. La France s’y était déjà frottée à propos de la tristement célèbre Vénus hottentote, finalement rendue à l’Afrique du Sud en 2002.

Concernant les têtes maories, le maire de Rouen, Pierre Albertini, et Catherine Morin-Desailly, à l’époque son adjointe à la culture, ont signifié dès 2006 leur souhait de restituer la tête conservée au musée depuis 1875.

En jeu, à chaque fois, le statut des objets : restes humains ou œuvres d’art ? Un litige aux conséquences juridiques décapantes. Car si la décision prise à l’unanimité par le conseil municipal, le 19 octobre 2007, de restituer la tête a été contredite par le tribunal administratif, saisi à l’époque par le ministère de la Culture, c’est bien en considérant que la tête, «objet de collection» appartenant à ce titre au domaine public de l’art, était inaliénable. Or, c’est contre cette interprétation stricte du code du patrimoine que Catherine Morin-Desailly a fait valoir toutes les implications éthiques et symboliques de ces détentions de restes humains, présentant au nom du groupe Union centriste une proposition de loi visant à lever l’inaliénabilité du domaine public pour l’ensemble des têtes maories conservées en France. Votée à l’unanimité au Sénat le 29 juin 2009, approuvée par l’Assemblée le 4 mai 2010, la loi permet enfin aux têtes ainsi déclassées de retrouver leur pays d’origine.

Ethique. Fin de l’histoire ? Non, le «début d’une nouvelle» pour la sénatrice, qui rappelle que l’arsenal juridique en cours est lui aussi de plus en plus favorable à une éthique des collections.

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 21:26

Le mail reçu, ce soir, est digne et triste comme certains films du festival du cinéma nordique

 

'Nous sommes au regret d’annoncer que l’Association  Festival du Cinéma Nordique cesse son nordique.jpgactivité au 31 décembre 2010. Il n’y aura donc plus de manifestation cinématographique annuelle « Festival du Cinéma Nordique »

L’équipe tient à remercier chaleureusement le public fidèle et passionné qui a suivi l’aventure du Festival pendant 23 ans ainsi que les professionnels des cinématographies nordiques et les partenaires institutionnels français. Sans vous tous le Festival n’aurait pas pu durer si longtemps.

Yves Le blond
Président de le l’association
“Festival du Cinéma nordique”
et toute l’équipe"

 

Comment ne pas éprouver une grande tristesse en repensant aux bons souvenirs de ces films aux ambiances incroyables, de ces moments si particuliers des soirs de Mars où nous allions découvrir ce monde parfois inquiétant mais toujours fascinant des hommes et des femmes du Nord (les North men) ?

 

Comment se passer de cette richesse, de ces échanges? Et comment a-t-on pu en arriver là ?

 

Pourquoi tant d'acharnement contre le Melville depuis quelques années ?

 

Une belle aventure qui se termine et une bien triste nouvelle pour Rouen.

 

Toutes mes pensées et ma grande reconnaissance à Jean-Michel Mongrédien et à toute son équipe.

 


Lien vers le site du festival

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 17:25

Mediatheque-20--20Rouen.jpgLa nouvelle bibliothèque de Caen devrait ouvrir ses portes en 2015 en devenant le bâtiment de référence d’un nouveau morceau de ville au bord de l’eau.

C'est Rem Koolhaas qui va construire cette nouvelle « Bibliothèque médiathèque à vocation régionale » de l’agglomération de Caen qui doit être construite sur les friches de la presqu’île portuaire en face du Bassin Saint-Pierre. 

Le bâtiment se présentera sous la forme d’une croix de Saint-André asymétrique. Un parvis sera créé devant…

Une sorte de cathédrale contemporaine, non ?

 

Ce nouveau bâtiment se donnera pour but de faire rayonner la ville et l’agglomération de Caen sur l’ensemble de la Basse-Normandie… Mais plus globalement, du point de vue de Philippe Duron, le député maire de "faire participer l’agglomération caennaise à l’actuel réveil métropolitain normand."

  

On est bien loin du discours péremptoire et méprisant de Mme Fourneyron et de Mr Robert nous expliquant qu'il n'est plus pertinent de construire une "cathédrale du livre" !! Il faut dire que pour détruire un projet culturel aussi important, il ne faut reculer devant rien…

 

Il y a des socialistes, comme Mr Duron, qui ont de l'ambition pour leur ville. Ce n'est pas le cas des notres qui ont choisi de voir petit, avec leur réseau de petites bibliothèques alors que Rouen avait pris de l'avance sur sa voisine.

 

Rouen Capitale ?  Ce sont les actes qui trancheront pas les belles paroles et l'auto-satisfaction !!

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 23:42

C'est le titre d'une exposition du photographe Yves Desportes dont le vernissage avait lieu ce soir à la chapelle du CHU.

 

Exposer des photos du cimetière monumental dans l'hôpital ? Une démarche qui peut surprendre.in-memoriam.jpg
L'hôpital est un lieu de vie. Mais, la mort y est sans cesse présente.
En promenant son objectif, au fil des saisons, aux différentes heures de la journée, Yves Desportes nous fait découvrir le cimetière monumental avec le regard curieux de celui qui aime la vie. Car, ce qui ressort de la série de photos, qu'il nous propose, est que ce cimetière, au-delà de sa sérénité et de sa beauté, est un lieu vivant.

Ainsi, l'hôpital et le cimetière ont en commun d'être des lieux particuliers de la ville où se côtoient la vie et la mort. Des lieux, où au-delà de ses propres émotions, chacun peut prendre conscience que la mort fait partie de la vie.

Yves Desportes, en nous montrant les petits détails et la majesté du cimetière monumental, nous invite à cette réflexion. Celle à laquelle tous les soignants de l'hôpital sont confrontés quotidiennement.

 

In Memoriam

Chapelle du CHU.

du 18 septembre au 18 octobre de 9h à 17h.

YD YD

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 23:57

Ce soir, visite de l'exposition organisée au Musée des Beaux Arts dans le cadre du Festival Normandie Impressioniste.

Indiscutablement, c'est une très belle exposition par la qualité des toiles réunies et par le caractère exceptionnel de leur rassemblement en un lieu unique.

Mais au-delà de l'aspect culturel et artistique de cette exposition, cette visite est l'occasion de voir Rouen autrement, de rattacher notre passé au présent et de réfléchir bien sûr à l'avenir. L'histoire contée de la création de la collection impressioniste du musée est aussi l'occasion de mesurer le curieux rapport que, nous autres Rouennais, établissons entre la richesse de notre passé et la modernité.

C'est l'une de vertus de cette exposition que de nous permettre d'oser être fiers de Rouen et de ses nombreux talents au travers du temps.

A voir et à revoir.

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 19:37
Rouen-1241.JPGSalle comble cette après-midi pour la séance de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Au programme la lecture par Alain Bézu de textes écrits par Jean-Marc De Pas accompagnés par des morceaux joués au piano par Philippe Davenet. Cela a donné un très beau moment de poésie, de philosophie, de réflexion autour de la démarche de création : Un exercice de poïétique comme l'aimait Paul Valéry.

Impossible de résumer les textes et la pensée de Jean-Marc De Pas, ni de la rendre avec la qualité de l'atmosphère créée par Alain Bézu et Philippe Davenet. J'ai juste envie de vous faire partager quelques pensées et réflexions glanées au fil de cette séance.

Lorsque nous ressentons la nécessité de la trace comment pouvons nous y parvenir ? L'éternité a-t-elle un prix ? La trace n'est ce pas simplement le souvenir du pas d'un homme à un moment donné? Et finalement, n'y-a-t'il pas que le mouvement qui soit important...
Le mieux n'est-il pas d'effacer la trace et de se taire pour mieux écouter le silence vers lequel nous marchons ? Et tout de même faire un peu de bruit pour se rappeler que nous existons.
Doit-on pétrifier les rêves ou rêver d'une immobilité en mouvement ?
Le sculpteur est à la croisée de la matérialité de la pensée et de la spiritualité de la matière. Formidable pouvoir de passer de l'un à l'autre... mais pouvoir fait de doutes et de solitude.
La démarche créatrice est un chemin. Lorsque la mise en oeuvre commence, le chemin est commencé depuis longtemps. Mais le bout du chemin est l'origine d'un autre. La sculpture est mouvement. La forme est mouvement. La création est mouvement.
Et si ce mouvement c'était tout simplement la vie ?

A découvrir le Jardin des sculptures de Bois-Guilbert.
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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 23:15
Ce soir, première de la Cumparsita au théatre de l'Almendra.

cumparsita.jpg

Beaucoup de subtilité et de justesse des émotions et du jeu des acteurs dans cette création où sont mélés passions et quotidien, raison et déraisons, envies et hésitations. Tout cela sur fond de musique de tango.

Un pas en arrière, un pas sur le coté, un pas en avant,... Le couple (la vie ?) est un tango.

Je vous recommande vivement de ne pas manquer ce spectacle !


AU THÉÂTRE L’ALMENDRA

1 bis, rue Paul Baudouin - 76000 Rouen

LES 25, 26, 27, 28 FÉVRIER ET LES 5, 6, 7, 11, 13, 14 MARS

LES JEUDIS, VENDREDIS, SAMEDIS À 20H30

ET LES DIMANCHES À 16H30

Réservation conseillée

CONTACT : 06 10 69 42 30 • RÉSERVATION : 02 35 70 52 14

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 22:49

Je rentre de la projection du film tourné dans notre région Darwin(R)évolution du réalisateur Patrick Tourancheau.


Film intéressant pour un sujet difficile. J’ai beaucoup apprécié le souci du réalisateur et de toute l’équipe de rendre simple et accessible une théorie difficile. Et ça marche !!!


La formule « docu-fiction » sur Charles Darwin, le père de la théorie de l'évolution des espèces est très efficace. Le film mêle scènes de fiction inspirées de la vie de Darwin et entretiens avec des chercheurs contemporains pour le côté purement scientifique.

Le débat qui a suivi le film a été éclairé par les explications de Pascal Picq, paléo-anthropologue. Débat malheureusement beaucoup trop court.


Ce « 52 minutes » sera diffusé sur France 5 fin novembre  au moment de l'anniversaire de la publication de la théorie de l'évolution, sortie en novembre 1859.

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 22:53
J'ai participé aujourd'hui aux manifestations en mémoire du philosophe Alain.

Né en 1868 à MORTAGNE-AU-PERCHE, Emile CHARTIER, dit ALAIN , professeur de philosophie au lycée Corneille de ROUEN de 1900 à la fin de l'année 1902, a été très impliqué dans la vie rouennaise, notamment en prenant part au lancement de l'Université Populaire à ROUEN.


Son buste sera exposé à la Mairie avant de rejoindre le Lycée Corneille.

C'est bien que Rouen honore le philosophe Alain. Non seulement au vu de ses attaches rouennaises mais aussi parce que c'est le philosophe qui salue l'homme heureux.


Pour Alain, l'homme heureux est celui qui n'attend pas pour l'être que l'évènement lui donne raison mais celui qui est acteur de son bonheur.


Une bonne occasion de relire "Propos sur le bonheur" ce week-end.

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