La question turque a lourdement pesé dans le débat sur la constitution. Il faut avouer qu'elle avait été abordée de façon très maladroite et inopportune. La marche vers une partenariat privilégié plutôt qu'une entrée dans l'union me semble être la raison.
J'adhère à la vision défendue par Alain Lamassoure. "L'UMP continuera de saisir toutes les occasions de réorienter la candidature turque vers un partenariat privilégié, qui est la solution préférée par une grande majorité de Français et par beaucoup d'autres peuples européens", a-t-il déclaré, en qualité de porte-parole des députés européens UMP et de secrétaire national de l'UMP en charge de l'Europe."Même si cette solution ne recueille pas encore une majorité au sein du parlement européen, l'UMP et ses alliés du Parti Populaire Européen (PPE) ont obtenu un succès significatif en convainquant le Parlement de refuser de ratifier le protocole d'union douanière. Le Premier ministre turc avait jugé bon d'assortir la signature de ce Protocole d'un refus explicite et inacceptable de reconnaître la République de Chypre".