L'école des beaux-arts de Rouen (ESADHaR) existe depuis près de 130 ans et son installation dans l'Aitre saint Maclou pose des problèmes connus de longue date.
L'option du déménagement est donc légitime. Mais la décision imposée brutalement par le Maire n'a fait l'objet d'aucune étude sérieuse sur les différentes alternatives possibles parmi lesquelles la solution décidée par le Maire est à discuter.
Ce projet ne peut être mené à bien sans avoir intégré les réflexions des acteurs concernés, à savoir essentiellement les étudiants et enseignants. La réflexion sur la place de cette école très particulière dans le paysage culturel de la ville ne peut être traité de façon purement administrative et comptable.
Enfin, l'avenir de l'aître Saint-Maclou doit être envisagé.
La décision prise de façon précipitée et arbitraire ne réponds pas à toutes ces préoccupations. Le Maire dit revenir sur ce sujet avec une autre méthode.
Nous formons le vœu que le Maire reprenne la réflexion sur ce dossier dans le cadre d'une démarche collective, rassemblant des élus de toutes les sensibilités et tous les acteurs concernés afin :
- d'étudier différentes alternatives, en prenant en compte les coûts associés
- d'élaborer un projet faisant consensus