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Portrait

Edgar Menguy

Conseiller Municipal de la ville de Rouen

Membre de l'UMP

Médecin réanimateur du CHU de Rouen

LA PERMANENCE VIRTUELLE

Vous êtes Rouennais et vous avez une question à me poser ou un problème que je peux vous aider à résoudre. Alors, n'hésitez pas ! Vous m'en faites part dans la boite à messages. Je vous donnerai la réponse et je la publierai sur ce blog afin que tout le monde puisse en profiter pour une expérience de démocratie locale en direct.

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Ce blog est un lieu de dialogue sur Rouen, la politique locale et nationale, l'Europe, l'urbanisme, l'environnement, les transports, la santé, la médecine, le sport, la culture, l'éducation et de façon générale sur tous les sujets d'actualité et de société.

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Edgar Menguy
 
 

 

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9 septembre 2005 5 09 /09 /septembre /2005 00:00

Une proposition de loi visant à interdire le tabac dans les lieux publics vient d'être déposée. La loi Evin, applicable depuis 1992, réglemente la consommation de tabac dans les lieux publics en France. Elle prévoit la séparation entre zones fumeurs et non-fumeurs. Elle est peu respectée. La plupart des autres pays européens ont pris des dispositions antitabac en réglementant la consommation dans les lieux publics ou les entreprises, ou en interdisant la publicité et la vente de cigarettes aux mineurs.

Une étude publiée dans le British Medical Journal en juillet 2005 révèle que le nombre de décès par cancer du poumon est en train de baisser en Europe. Mais pas en France, et pas chez les femmes. Le tabac tue chaque année 650000 personnes en Europe, dont 65000 personnes en France (l’équivalent d’une ville comme Tarbes, Valence ou Colmar), par cancer, maladies cardio-vasculaires et maladies respiratoires. Quatre pays européens font ainsi figure d’exception : l’Espagne, la Grèce, le Portugal et... la France. Dans ces pays, la chute du nombre de décès par cancer du poumon n’a en effet pas encore été amorcée. Pire une autre étude montre qu'en France, le nombre de décès des femmes par cancer du poumon augmentera de 103 % dans les 15 années à venir !

Alors que la convention internationale contre le tabac, signée en mai 2003 par les 192 Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé, vient enfin d’entrer en vigueur début 2005, et au moment où nos voisins européens interdisent les uns après les autres le tabac dans tous les lieux publics, il est capital que notre pays ait la volonté de se replacer à l’avant-garde de la lutte contre ce fléau, lutte qui s’inscrit en outre pleinement dans le cadre du vaste plan anti-cancer dont la France est en train de se doter.

Source : René Trégouet

 
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25 juin 2005 6 25 /06 /juin /2005 00:00

La chaleur que nous connaissons depuis plusieurs jours peut faire craindre une nouvelle canicule et des effets néfastes pour la santé. Quelques liens utiles :

Institut national de prévention et d’éducation pour la santé a réalisé des spots d'information diffusé à la télévision et en radios.
    Spot TV (30 s)
Spot Radio (45 s)
  >> Dossier Canicule
   
Le Ministère des Solidarités, de la Santé et de la Famille propose des informations et des actualités destinés aux professionnels et aux particuliers.
>> Dossier Canicule et chaleurs extrêmes
   

Météo France met à disposition des bulletins de vigilance météorologique
>> Carte de vigilance

   

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24 juin 2005 5 24 /06 /juin /2005 00:00

Le problème des risques pour la santé de la téléphonie mobile et des antennes relais est un vrai sujet de préoccupation pour les habitants et les élus. C'est légitime. Il faut se donner les moyens d'avoir une meilleure connaissance des risques réels. Il semble que les choses se précisent. Je reprend ici des informations fournies par René Trégouet, spécialiste des nouvelles technologies.

Les rayonnements des téléphones mobiles et les ondes des stations relais ne constituent pas un risque avéré pour la santé, en l’état actuel des connaissances, mais des études complémentaires s’imposent, estime un groupe d’experts de l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale dans un rapport. Les dix experts de l’Afsse confirment les conclusions d’un premier rapport publié par l’Agence en 2003. Ils ont examiné les dernières études publiées sur le plan international, dont une étude danoise et une suédoise qui ont fait grand bruit. La première, conduite auprès de 427 Danois atteints de cancer au cerveau et de 822 personnes non atteintes, conclut que l’usage du portable n’accroît pas les risques de développer un cancer du cerveau.

L’étude suédoise, publiée en mai dans une revue britannique, relève un risque de cancer du cerveau plus élevé chez les utilisateurs de portable que chez les ceux qui n’en ont pas, et nettement plus élevé pour les utilisateurs de portables en zone rurale qu’en ville. Une différence qui pourrait s’expliquer par l’éloignement des relais en zone rurale, ce qui nécessite une plus forte émission d’ondes. Selon les experts de l’Afsse, la technologie analogique utilisée en Suède est une technique ancienne qui n’est plus utilisée en France, ce qui rend difficile une transposition des données à notre pays.

La publication, attendue à la fin de l’année, de la première étude épidémiologique à grande échelle conduite par le Circ (Centre international de recherche sur le cancer) dans 13 pays, devrait apporter des éléments plus décisifs sur le risque de cancer, estiment les experts. Rien n’est formellement établi quant au risque de passage des rayonnements des téléphones à travers la barrière hémato-encéphalique, pouvant occasionner maux de tête, fatigue et sensation de chaleur, relève le groupe d’experts.

A titre de précaution, il recommande des mesures "de bon sens" : limiter le temps de communication, éviter les zones de mauvaise réception, éloigner l’appareil de la tête, notamment chez les enfants et les jeunes, gros utilisateurs de portables. Les antennes relais n’occasionnent, selon les experts, pas d’effets sanitaires directs. Toutefois, pour répondre à l’inquiétude des populations, dans un contexte de multiplication des stations pour les réseaux de troisième génération, les experts recommandent des études plus précises de dosimétrie. Il s’agit de mesurer individuellement les doses reçues, à divers moments de la journée, par une personne. Le groupe d’expert déplore l’absence d’études de ce type, ainsi que d’études d’exposition aux stations de type micro ou pico cellulaire, de très faible puissance mais très proches du public.

Affaire à suivre de près. Dans l'attente nous continuerons à appliquer la cahrte mise en place à Rouen depuis 2002.

voir AFSE et article de René Trégouet

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22 juin 2005 3 22 /06 /juin /2005 00:00

Aujourd'hui, je suis mobilisé avec toute l'équipe de coordination des prélèvements et greffes du CHU pour aller à la rencontre du public pour informer et sensibiliser sur le don d'organes et les greffes.

Il est important que chacun soit informé sur ce sujet et prenne position.

 Si vous êtes pour :

- vous devez le dire à vos proches

- vous pouvez porter une carte de donneur

 Si vous êtes contre :

- vous devez le dire à vos proches

- vous pouvez vous inscrire sur le registre des refus

J'en profite pour rendre hommage à tous les donneurs et à leurs familles.

Pour en savoir plus

numéro vert : 0 800 20 22 24

Coordination du CHU de Rouen : 02 32 88 87 42

Revue de presse

Dons d'organes au CHU de Rouen, la course à la vie

Le prélèvement multi organes s'organise en Haute Normandie

Fil-Fax 23_06_05

Huit hôpitaux de Haute-Normandie s'allient pour améliorer le prélèvement d'organes et de tissus

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14 juin 2005 2 14 /06 /juin /2005 00:00

Au moment où l'on semble s'interroger sur l'utilité de réaliser un contournement Est de Rouen qui permettrait de diminuer considérablement la circulation des poids lourds en centre ville, il n'est pas inutile de rappeler l'étude norvégienne réalisée en 2003 par la Norwegian Institute of Public Health.

Celle-ci montre que la pollution de l'air en ville, provoquée par la circulation automobile, peut accroître le risque de cancer du poumon.

Pour en arriver à ces résultats, les chercheurs ont suivi pendant 26 ans plus de 16 000 hommes de 40 à 49 ans résidant à Oslo.

Pas moins de 418 hommes ont développé un cancer du poumon durant cette période. L'équipe estime que ces résultats montrent que le risque de cancer du poumon est accru de «manière significative» pour les hommes exposés à une plus forte concentration en oxyde d'azote dans l'air ambiant.

Le risque de cancer du poumon augmente de 8% pour une hausse de 10 microgrammes par mètre cube de la concentration en oxyde d'azote. Il s'accroît de 1% pour la même augmentation de la concentration de dioxyde de souffre dans l'air ambiant des quartiers où vivaient et travaillaient les hommes.

La circulation automobile est la principale source d'émission d'oxyde d'azote et le chauffage la principale source d'émission d'oxyde de soufre.

De quoi faire réfléchir ! ...et faire bien peser les arguments des uns et des autres.

Lung cancer and air pollution: a 27 year follow up of 16 209 Norwegian men  P Nafstad,L L Håheim, B Oftedal, F Gram, I Holme, I Hjermann and P Leren

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11 juin 2005 6 11 /06 /juin /2005 00:00

L’une des informations les plus importantes de la semaine est probablement l’avis donné par le Comité National Consultatif d’Ethique (CNCE) qui « admet le refus de soins ». En effet, le Comité soutient que «le refus de traitement clairement exprimé par une personne majeure ayant encore le gouvernement d'elle-même ne peut être que respecté, même s'il doit aboutir à sa mort» ».

Le CNCE souligne également la nécessité «comme toujours en situation de crise, de recourir non seulement à un deuxième avis, mais aussi à un processus de médiation pour ne pas laisser seuls, face à face, le médecin, le malade ou éventuellement sa famille» ». Il donne également « 11 recommandations » ou encore note que dans 3 types de situations «exceptionnelles», les médecins auront la possibilité de passer outre un refus de traitement de leur patient 

Médecin en réanimation depuis près de 20 ans, je mesure l’importance de cet avis. Les deux changements majeurs que j’ai pu observer ces dernières années ont été l’importance prise par la réflexion éthique et l’intervention des familles dans la prise en charge des patients. Deux évènements que je juge pleinement légitimes et souhaitables. Ils ont pris le pas sur la technique. Il est indiscutable que les médecins et en particulier les plus jeunes éprouvent des difficultés devant l’importance de ces phénomènes.

Je crois que cet avis du CNCE va dans le bon sens et doit nous aider à mieux prendre soin des patients. Je souhaite que la réflexion se poursuive et donne des repères plus précis pour les situations encore exclues comme celle par exemple des malades inconscients.

La réflexion sur la fin de vie est un grand chantier ouvert devant nous. Les médecins ne peuvent résoudre seuls cette difficile question de société. Ils ont besoin de l’aide des sages du CNCE mais plus largement de l’expression des citoyens.

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4 avril 2005 1 04 /04 /avril /2005 00:00

La préoccupation exprimée par le projet de loi visant à lutter contre l'obésité répond à une vraie question de santé publique.

La France pourrait bien connaître dans quelques années une situation aussi dramatique qu’aux Etats-Unis en matière d’obésité. Alors que 36,7 % des personnes de plus de 15 ans étaient en surpoids en 1997, elles étaient 41,6 % en 2003... Dans le même temps, la proportion des obèses passait de 8,2 % à 11,3 % ! Si cette progression se poursuit au même rythme, la France pourrait compter 20 % d’obèses en 2020. On sait, par ailleurs, que le risque vasculaire est lié à la graisse abdominale, celle qui entoure les viscères. La situation est encore plus alarmante chez les enfants. En 1965, 3 % avaient un excès pondéral. Cette proportion a doublé tous les 15 ans, pour atteindre 6 % dans les années 1980, 10 à 14 % en 1996 et 16 % en 2000. Selon les définitions internationales, il y aurait actuellement en France 18 % d’enfants en surpoids, dont environ 3 % d’obèses.

Si nous voulons que notre pays continue à rester dans le peloton de tête mondial en matière de longévité et si nous souhaitons que l’espérance de vie de nos concitoyens poursuive sa progression au même rythme, nous devons cesser de nous en remettre uniquement aux progrès de la science et de la médecine et prendre conscience que nos choix en matière d’alimentation et d’hygiène de vie sont des facteurs essentiels si nous voulons non seulement vivre plus vieux mais encore vivre plus longtemps en bonne santé.

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25 mars 2005 5 25 /03 /mars /2005 00:00

En France, nous venons d’apprendre que l’espérance de vie a encore augmenté. C’est une bonne nouvelle ! Nous le devons aux très grands progrès faits dans le domaine de la santé au cours des cinquante dernières années.

 

Les Français revendiquent d’ailleurs un « droit à la santé ». Celui-ci dépasse largement le cadre juridique. Ce qu’ils veulent est une réponse optimale en matière de qualité des soins et d'égalité d'accès à la santé. Ils se sont par ailleurs convaincus que les progrès de la science peuvent faire tendre le risque vers zéro. Ce qui restera une illusion.

 

Cette information sur l’espérance de vie nous confirme que l’un des grands chantiers des années à venir sera la prise en charge du vieillissement. Il faudrait dès maintenant y consacrer beaucoup plus de temps et d’énergie.

 

Une autre question va prendre de plus en plus d’importance ; celle de la fin de vie. En effet, rendue plus aiguë par le vieillissement de la population, la question de l'euthanasie, c'est-à-dire celle du droit à une mort digne, n'est désormais plus taboue et appellera, sans doute, une réponse concrète. Faudra-t-il une loi ? Je ne suis pas sûr que cela soit la meilleure solution. Il serait, en revanche, très urgent d'ouvrir ce débat.

 

A lire : http://nytimes.com/2005/03/21/health/21dying.html

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