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Portrait

Edgar Menguy

Conseiller Municipal de la ville de Rouen

Membre de l'UMP

Médecin réanimateur du CHU de Rouen

LA PERMANENCE VIRTUELLE

Vous êtes Rouennais et vous avez une question à me poser ou un problème que je peux vous aider à résoudre. Alors, n'hésitez pas ! Vous m'en faites part dans la boite à messages. Je vous donnerai la réponse et je la publierai sur ce blog afin que tout le monde puisse en profiter pour une expérience de démocratie locale en direct.

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Ce blog est un lieu de dialogue sur Rouen, la politique locale et nationale, l'Europe, l'urbanisme, l'environnement, les transports, la santé, la médecine, le sport, la culture, l'éducation et de façon générale sur tous les sujets d'actualité et de société.

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Edgar Menguy
 
 

 

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3 octobre 2006 2 03 /10 /octobre /2006 13:39

Ca y est ! Après quelques semaines de test, la consultation interactive du Plan Local d’Urbanisme (ou PLU) de Rouen est maintenant possible sur le site internet de la ville www.rouen.fr

Le PLU est un document essentiel. Il détermine les règles d’occupation du sol et de construction applicables dans chaque secteur de la ville.

Ce document intéresse donc tous les Rouennais. C'est lui qui définit ce que l’on peut faire ou ne pas faire sur le territoire de la ville. Mais, c'est un document technique et complexe.

Le projet était donc de faciliter la consultation et de permettre à tous d'en avoir un usage à la fois efficace, confortable et agréable, voire même ludique : amusant d'aller voir sa maison sur le plan !

 

Le tout gratuitement et 24h/24. Il fallait auparavant se rendre en Mairie et acheter le document (80 euros).

C'est dans ce but que nous avons décidé de mettre le PLU en ligne. C'est une innovation en France. Rouen est dans le peloton de tête des grandes villes (avec Nice et Brest) qui proposent ce service.

Il ne s'agit pas d'un Géoportail ou d'un Google Earth de plus, mais bien d'un outil d'information et de transparence.

Chacun peut ainsi savoir ce qu'il peut faire sur son terrain, quelles sont les contraintes d'urbanisme, Ou répondre à des questions comme : peut-on couper un arbre ? suis-je dans le périmètre d'un bâtiment classé ? , puis-je agrandir ma maison ? etc… autant de questions qui trouveront rapidement des éléments de réponse avec cette nouvelle application cartographique sur le web. Au-delà du renseignement donné aux particuliers, le PLU en ligne devrait devenir rapidement un outil essentiel pour tous les acteurs de l’immobilier local, promoteurs constructeurs, architectes, notaires, etc. 

Enfin, le PLU en ligne est un outil de démocratie locale. Le découpage des conseils de quartier a été intégré au projet. Ce qui permettra à chaque conseil de mener la concertation avec à sa disposition des informations concrètes sur son territoire.

Grâce à la technologie de pointe utilisée, Rouen est visible depuis n'importe quel ordinateur connecté à Internet, en tout point du globe. Cela veut dire, par exemple, que les investisseurs ou les particuliers qui veulent développer un projet à Rouen peuvent immédiatement avoir toutes les informations nécessaires. Bref, c'est aussi un outil d'attractivité pour une ville qui s'ouvre vers l'extérieur et sur le monde.

Les évolutions à venir sont la signalisation de l'emplacement des principaux bâtiments publics, puis la délivrance en ligne des renseignements d'urbanisme en attendant la délivrance d'autres documents (déclaration de travaux, déclaration d'intention d'aliéner, permis de construire ?).

Pour vous connecter, une adresse à mettre dans vos favoris :

 

http://plu.rouen.fr

 

 

 

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14 septembre 2006 4 14 /09 /septembre /2006 12:56
Demain sera inaugurée par l'Agglo, la portion du tracé TEOR du centre ville.
C'est l'occasion surtout de marquer la fin des travaux. Ouf ! C'est un soulagement pour le fonctionnement de la ville et je pense en particulier aux commerçants concernés. Pour les avoir souvent rencontrés et avoir essayé de les aider, j'ai pu mesurer tout ce qu'ils ont du endurer pendant cette période de travaux que nous aurions tous espéré plus courte. A leur façon, ils ont contribué à l'amélioration de la ville, il faut les en remercier et il faudra savoir s'en souvenir.

Cette partie du projet TEOR est bien sûr la plus importante. D'une part, parce qu'elle se situe au coeur même de la ville mais aussi parce que c'est elle qui fait tout l'intérêt du projet en terme d'efficacité des transports en commun.
Ayant suivi ce dossier, depuis 2001, pour le compte de la ville aux côtés de Dominique Gambier qui le pilotait pour le compte de l'Agglo, je ne peux m'empêcher de le regarder sans me souvenir du parcours qui nous a conduit jusque là.
Je me souviens en particulier de notre demande de réunification du tracé (qu'il était prévu de dissocier) en centre ville et des réunions organisées dans le cadre de l'enquête publique. La contribution que nous avions déposée auprès du commissaire enquêteur contenait les principaux axes de cette réalisation.
- Tout d'abord la conviction très forte et partagée qu'il était indispensable de favoriser le développement des transports en commun. Il fallait pour cela un tracé clair, lisible et cohérent. Cinq après, tous les indicateurs nationaux vont dans ce sens.
- Ensuite, l'idée que ces travaux devaient être l'occasion de rénover et d'embellir cet axe majeur qui, il faut s'en souvenir, était dans un état de plus en plus chaotique. La place Lelieur, la rue Grand Pont, les carrefours, etc ... sont de bons exemples de cette recherche d'embellissement.
- Enfin, le fait que ce projet devait être l'occasion de repenser le fonctionnement de cette partie de la ville : zone 30, plus large place laissée aux piétons, nouveau plan de circulation. Je n'oublie pas non plus que c'est à l'occasion de la réflexion sur ce dossier qu'a été inventé le concept de ce qui allait devenir le stationnement "Parkenciel".

Aujourd'hui, les travaux se terminent. Il faut maintenant rapidement réinventer "la vie qui va avec" comme le dit une pub. Je suis persuadé que dans quelques temps ce chantier ne sera plus qu'un mauvais souvenir, que le commerce sera relancé et que nous apprécierons tous ce nouvel espace.
Des adaptations sont encore à prévoir, des aides à fournir, des détails à régler. Le reste du tracé TEOR est à terminer. Bref, il reste encore beaucoup de travail et nous devrons être vigilants à ce que les attentes des acteurs de ce lieu soient prises en considération.

Cet axe sera certainement d'ici peu, l'un des plus vivants et animés de la ville. Le pari sera alors gagné pour l'intérêt de tous et pour celui de Rouen et de son Agglo.
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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 22:28
La rentrée, c'est aussi la reprise des réunions avec les conseils de quartier.
Ce soir, c'était à la Grand Mare où le conseil de quartier avait organisé une réunion d'information sur le projet TEOR. Grosse affluence pour une réunion où tous les acteurs impliqués (ville, agglo, maitre d'oeuvre, bureau d'étude, ...) étaient présents.
Le projet de desserte par TEOR et les aménagements proposés ont été, dans l'ensemble, largement appréciés.

L’arrivée de TEOR début 2007 avec un investissement de plus de 8 millions d’euros sera sans nul doute une moment important. Le quartier sera alors relié au centre ville de façon rapide et directe mettant ainsi fin à son enclavement.
En ce qui concerne les aménagements :
- les voiries seront redessinées pour limiter les vitesses et permettre un partage entre transports en commun, voiture, vélos et piétons.
- une large place sera faite aux plantations et aux végétaux. La ligne directrice sera de privilégier les arbres à fleurs (cerisiers, poiriers, etc...). A ce sujet, il a été confirmé que les arbres plantés auront d'emblée 7 à 8 métres de haut.
- le mobilier urbain et les matériaux choisis seront les mêmes qu'au centre ville.

Bien sûr, un tel projet suscite encore des interrogations. Toutes ces questions de vie quotidienne qu'il est bien légitime de se poser ! : N'y-a-t-il pas des risques d'embouteillages ? Les feuilles et les racines des arbres ne risquent-elles pas de poser problème ? Les aménagements cyclables seront-ils protégés ? Quelles seront les correspondances ? Comment éviter les "rodéos" ? etc.
Beaucoup de ces questions ont déjà fait l'objet de solutions. Mais, les reposer a permis de préfigurer le fonctionnement futur et de définir en commun le niveau d'exigence à atteindre. On est là pleinement dans le rôle du conseil de quartier.


Mise en service de TEOR début 2007, fin des travaux en Avril. Je suis persuadé que ce sera une date majeure pour la qualité de vie du quartier et pour son image dans la ville.
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6 juillet 2006 4 06 /07 /juillet /2006 11:04

Lue ce soir dans un document sur les espaces publics, cette citation de l'anthropologue et écrivain Pierre Sansot :

 "Habiter c'est d'abord avoir des habitudes à tel point que le dehors devient une enveloppe de mon être et du dedans que je suis. C'est pourquoi on peut affirmer que, d'une certaine manière, j'habite une ligne de bus, dès lors que je l'emprunte chaque jour. "

Cela me semble tout à fait juste et devrait guider toutes les réflexions lorsque l'on veut "faire de la ville".

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4 juillet 2006 2 04 /07 /juillet /2006 15:02

La maison de l'architecture a organisé ce matin, pour ses adhérents, une visite de l'opération "Villa Urbaine Durable" en cours de réalisation sur le site de l'ancienne caserne Pélissier. Ce projet conçu par l'Atelier des 2 anges est conduit par Logiseine et CIR immobilier.

Cela a été pour moi l'occasion de rappeler les enjeux de cette opération lauréate du concours VUD du PUCA :

- reconquête de friches en vue du renouvellement urbain

- importance de promouvoir la mixité sociale (cette opération est réalisée conjointement par un bailleur social et un promoteur privé). Dans ce but, la Ville s'est engagée financièrement sur ce projet.

- exploration de nouvelles formes architecturales : logement individuel, logements individuels superposés, micro-collectifs ou collectifs plus traditionnels.

- attention particulière à la qualité de la construction et de la prise en compte des préconisations HQE ( isolation, éclairage naturel, faible imperméabilisation du sol, terrasses végétalisées).

- intégration dans l'environnement de la caserne (dont la conservation des murs d'enceinte garde la mémoire) et du Jardin des Plantes vers lequel s'ouvre le mail central. Plusieurs participants ont d'ailleurs été étonnés de la proximité du Jardin des Plantes qui semble "à portée de main" depuis les appartements.

La visite des appartements déjà réalisés était particulièrement intéressante. Première impression : ils sont très clairs (toutes les pièces ont un éclairage naturel). Leur conception invite à de nouveaux modes de vie grâce d'ingénieux "salons d'étage" ou à de grandes terrasses destinées à être des lieux de convivialité. Les demandes sont semblent-ils nombreuses. Et bon signe, plusieurs personnes travaillant sur le chantier ont exprimé leur volonté de loger dans l'opération.

L'étape prochaine est, bien sûr, l'arrivée des premiers habitants. Mais sans attendre cette date importante, nous avons fait acte de candidature pour le concours VUD 2 avec une opération du même type projetée cette fois-ci sur le site Aubette Martainville.

 

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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 19:35

Rassurez-vous. C'est du démontage de l'ancien immeuble de Paris-Normandie, situé sur la place du Général de Gaulle, dont il s'agit !

Après le déménagement des imprimeries puis de la rédaction de Paris-Normandie, une opération immobilière de 94 logements va être réalisée sur le site.

Les premiers travaux ont commencé. Il s'agit de démonter pierre par pierre les deux maisons remarquables qui encadrent l'ancienne entrée du journal. Elles seront remontées par la suite.

La démolition, proprement dite, commencera en septembre. Elle sera suivie des fouilles archéologiques puis des travaux de construction. La livraison de l'ensemble est prévue pour l'été 2008.

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23 juin 2006 5 23 /06 /juin /2006 23:53

Il se passe toujours quelque chose à Grammont, quartier en plein essor.

Alors que les aménagements de voirie avancent de façon significative, nous étions réunis ce matin pour la pose de la première pierre symbolique du projet de la Société du Foyer du Toit Familial de construction de 81 logements.

Au-delà du projet, cette manifestation était l'occasion de souligner deux aspects. La reconnaissance que nous devons à cette société sottevillaise qui a su prendre le risque avant les autres. Elle a cru au projet de rénovation de Grammont à une époque où les candidats ne se bousculaient pas contrairement à ce qui se passe maintenant. Le second élément à relever est que l'on peut (l'on doit) faire rimer logement social et qualité architecturale et de construction. C'est le cas de ce projet dû à l'architecte Henri Gaudin.

Tout cela fait de ce projet un "projet de référence".

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12 juin 2006 1 12 /06 /juin /2006 23:45

Les travaux de démolition des hangars (ex Paint Ball) de l'ancienne gare Martainville sont lancés. Ce local, abandonné et livré à diverses dégradations, était condamné à disparaitre dans le cadre des projets de création de la ZAC Aubette-Martainville et d'extension du CHU. Le délai réglementaire du plan de retrait amiante se termine le 19 juin. Dans ce délai préparatoire l'entreprise de démolition procédera au nettoyage de l'intérieur du bâtiment (ordures et débris divers).


La démolition proprement dite débutera après le 19 juin et devrait se terminer aux environ du 17 juillet. Elle sera suivie par l'aménagement par le CHU d'un espace de stationnement qui permettra d'améliorer les conditions d'accueil des agents de l'hôpital et des familles des patients. C'est plus que nécessaire !


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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 22:09

Intéressante réunion ce soir. Nous avions invité Dominique Gambier, vice président de l'Agglo chargé des transports, et ses services à venir présenter à l'ensemble des représentants des conseils de quartier le projet de restructuration des lignes de bus qui interviendra lors de la mise en oeuvre de TEOR dans sa nouvelle configuration. C'est à dire dans les premiers jours de Janvier 2007.

J'ai rappelé en préambule les 3 principes qui avaient été posés par la ville de Rouen :

- favoriser le développement des transports en commun et mieux adapter l'offre à la demande des habitants.

- limiter l'impact et les nuisances des bus sur l'hypercentre-ville.

- mieux desservir les quartiers en cours de ré-urbanisation (Grammont par exemple) et les équipements publics.

La restructuration proposée (qui est au stade de projet avancé) m'a paru répondre à ces demandes. Il reste bien sûr des adaptations à étudier. Je pense par exemple aux amplitudes horaires ou à certains cas spécifiques évoqués par les conseillers de quartier. De même, il faudra rapidement imaginer la suite : nouveaux parkings relais à la périphérie, extension vers l'Est du métro (CHU et plus loin), navettes urbaines centrales (?), etc. Autant de sujets à étudier dès cette restructuration lourde de 2007 effectuée.

Au cours de la réunion j'ai retenu, entre autres, des chiffres (ordre de grandeur proche de la réalité future) sur les rotations quotidiennes des bus sur les principaux axes centraux. Ils me semblent intéressants. Car tout en permettant un service de meilleure qualité, cette restructuration laisse entrevoir une diminution du bruit et des nuisances mais aussi des perspectives de meilleur partage des espaces publics (vélos, etc.) dans le centre ville.

Grands axes

2004

2007

Rue Jean Lecanuet

480

315

Rue Jeanne d'Arc

260

110

Rue de la République

130

130

A suivre.
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16 mai 2006 2 16 /05 /mai /2006 23:16

Le Sénat vient d'adopter une proposition de loi tendant à promouvoir "l'autopartage".

Les expériences d'autopartage qui existent déjà dans plusieurs grandes villes françaises, et en particulier à Paris et Strasbourg, permettent une réduction de la pollution automobile et une diminution de l'espace urbain consacré au stationnement, et contribuent à une amélioration de la fluidité des circulations sur la voirie.

L'autopartage consiste, pour une société ou une association, à mettre plusieurs automobiles à la disposition d'abonnés ou de porteurs de parts de la société pour de courtes durées.

La proposition de loi adoptée prévoit :

- que les collectivités locales puissent disposer des moyens de soutenir l'autopartage.

- que les villes peuvent réserver des emplacements de stationnement pour les véhicules d'autopartage sur la voie publique ou dans tout autre lieu de stationnement ouvert au public.

- et que soit complété l'article L. 123-1-2 du code de l'urbanisme pour prévoir que le plan local d'urbanisme puisse autoriser un nombre de places inférieures dès lors qu'une partie d'entre elles est réservée aux véhicules labellisés « autopartage ».

Ce système entre propriété individuelle, coûteuse pour son propriétaire et consommatrice d'espace urbain, et location, mal adaptée à un usage urbain de courte durée, me semble intéressant.

J'aimerais bien avoir votre avis sur l'opportunité de développer cette idée à Rouen.

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