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Portrait

Edgar Menguy

Conseiller Municipal de la ville de Rouen

Membre de l'UMP

Médecin réanimateur du CHU de Rouen

LA PERMANENCE VIRTUELLE

Vous êtes Rouennais et vous avez une question à me poser ou un problème que je peux vous aider à résoudre. Alors, n'hésitez pas ! Vous m'en faites part dans la boite à messages. Je vous donnerai la réponse et je la publierai sur ce blog afin que tout le monde puisse en profiter pour une expérience de démocratie locale en direct.

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Ce blog est un lieu de dialogue sur Rouen, la politique locale et nationale, l'Europe, l'urbanisme, l'environnement, les transports, la santé, la médecine, le sport, la culture, l'éducation et de façon générale sur tous les sujets d'actualité et de société.

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30 septembre 2005 5 30 /09 /septembre /2005 00:00

A l'occasion du 6e forum mondial e-démocratie d'Issy les Moulineaux a été lancé Vegeo, plateforme de démocratie participative sur Internet.

Vegeo est une plateforme permettant de promouvoir l'interaction entre les citoyens et les élus au moyen de projets politiques, pour obtenir un meilleur compromis politique. Un projet politique est un ensemble d'idées, de propositions ou de recommandations, issu d'un travail collaboratif et soumis à une cible. Pour son développement au sein de cette plateforme, un projet bénéficie d'un espace de stockage de données, associé à un bouquet de services. Les acteurs de cette plateforme sont les citoyens (un citoyen, un groupe de citoyens, une association, etc.) et les élus (un conseil municipal, une députée, un groupe d'une assemblée élu, etc.), qui peuvent y créer librement leur projet politique.

Les citoyens se regroupent au sein d'un projet qui, par son activité et sa popularité auprès d'autres citoyens, peut gagner l'attention des élus cibles. Les élus utilisent cette plateforme pour mieux appréhender la perception de leurs propositions et par les citoyens ciblés, et bénéficier de la capacité d'expertise des citoyens.

Pour en savoir plus, visitez la plateforme Vegeo à l’adresse http://www.vegeo.net

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24 septembre 2005 6 24 /09 /septembre /2005 00:00

Libéral ? Un mot intéressant dont le glissement de sens est saisissant. Nous sommes en effet passés de "Qui est favorable à la liberté civile et politique et aux intérêts généraux de la société" (Littré et Larousse) à un us age tout opposé du terme, induit par la domination de l'économique et des institutionnels : "Qui appartient au libéralisme économique et politique, qui en est partisan" (Larousse).

En fait, ces classifications idéologiques rigides ne correspondent plus aux enjeux actuels. Le seul clivage qui ait du sens, c’est celui du courage pour faire les réformes nécessaires. Le défi que nous devons relever, c’est de réussir à adapter notre modèle français aux enjeux actuels tout en protégeant ce qui fait notre identité.

La modernisation de notre modèle social doit être abordée sans aucun tabou, mais avec deux objectifs : retrouver les voies du dynamisme d’une part, assurer la justice sociale et l’équité d’autre part.

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00

Le débat sur le modèle social bat son plein dans tous les partis. Mais qu'en pensent les Français ?

Pour 68% des Français, le modèle social fonctionne mal (Sondage Ifop).
La proportion de mécontents grimpe à 77% chez les électeurs ayant voté "non" au référendum sur la Constitution européenne le 29 mai dernier.
Interrogés sur le contenu de ce modèle, 35% des sondés pensent qu'il devrait avant tout promouvoir l'égalité des chances. Pour 27% des sondés, c'est la liberté d'entreprendre qui devrait être privilégiée, devant la couverture des risques et la solidarité (24%) et la compétitivité économique (14%).
Au chapitre des solutions proposées par les politiques pour rendre le modèle social français plus efficace, 31% des personnes interrogées choisissent "la rupture demandée par Nicolas Sarkozy". Elles sont 26% à préférer les "aménagements défendus par Dominique de Villepin", 21% à choisir "la consolidation proposée par le Parti socialiste", et 13% à vouloir "la révolution réclamée par les partis d'extrême gauche".

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21 septembre 2005 3 21 /09 /septembre /2005 00:00

Le problème du logement devient une question centrale de la réflexion politique mondiale. Alors que près de la moitié de la population mondiale (3 milliards) habite en zone urbaine -dont 30% dans des taudis-, le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU Habitat) prévoit dans son dernier rapport annuel que près de 2 milliards de personnes supplémentaires nécessiteront un logement d’ici à 2030.

Les chiffres donnent le vertige. Selon un communiqué d’ONU Habitat accompagnant son rapport annuel publié la semaine dernière, «au cours des 25 prochaines années, plus de 2 milliards de personnes vont nécessiter un logement, ce qui veut dire qu'il faudrait construire 96.150 logements chaque jour soit 4.000 par heure d'ici à 2030».

Comment faire face à ces besoins ? Un débat à ouvrir sans tarder !

(source Batiactu)

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18 septembre 2005 7 18 /09 /septembre /2005 00:00

Soleil, foule chaleureuse, bonne humeur, bons livres et superbe organisation ; tous les ingrédients étaient réunis pour un grand succès du "Quai des livres".

Bravo à l'association Rouen Conquêrant avec les membres de laquelle j'ai passé un très bon moment.

J'espère que l'année prochaine, nous aurons en plus le "Quai des peintres". C'est le nouveau projet de l'association.

A soutenir, car c'est grâce à ce type d'initiatives que Rouen change son image.

 

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15 septembre 2005 4 15 /09 /septembre /2005 00:00

Réunion ce soir, en compagnie de mon collègue chargé de la voirie, avec un habitant de Rouen porteur d'une proposition : transformer le quartier sud de la rue Alsace Lorraine en zone 30. Son idée est qu'il faut profiter de l'aménagement de la rue Alsace Lorraine dans le cadre du passage de TEOR pour faire une plus grande place aux piétons et aux cyclistes dans ce petit quartier sud.

Si j'en parle, c'est non seulement que je trouve que c'est une bonne idée (et nous allons certainement la mettre en oeuvre) mais c'est surtout qu'elle est née sur ce blog par le biais de la permanence virtuelle. Il s'en est suivi un débat sur le blog puis cette réunion. Internet et blog ont parfaitement joué leur rôle, en tous cas celui que j'imagine. C'est un encouragement à continuer.

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11 septembre 2005 7 11 /09 /septembre /2005 00:00

Mercredi dernier, j'ai participé à la convention économique de l'UMP. Le thème était ambitieux. Mais peut-on en contester la nécessité ? Le nouveau modèle français : un travail pour chacun, du pouvoir d'achat pour tous.

Je cite ici une partie du discours de clôture prononcé par Nicolas Sarkozy. Cette partie détaille les élèments nécessaires pour faire de la France un lieu favorable à la création et à l'implantation d'entreprises au sein de l'Europe. Je suis en plein accord avec cette analyse.

" ...Si un grand nombre de nos emplois sont protégés de la mondialisation, une partie importante de notre économie n’en est pas moins soumise à ses exigences.

Pour les pays qui ont su s’y préparer, la mondialisation est un avantage. Elle permet de baisser les prix de certains biens désormais importés tandis qu’elle ouvre des marchés immenses pour les produits des entreprises nationales. Dans une économie ouverte, la clé du succès économique, c’est d’accroître sa richesse marchande, c’est-à-dire échangeable avec les autres.

Mais pour les pays qui ne l’ont pas anticipée, la mondialisation sonne comme une double condamnation : sur le marché des biens de qualité moyenne, la compétition est perdue d’avance en raison des coûts salariaux des pays émergents ; sur le marché des biens innovants et de haute technologie, le retard s’accroît par rapport aux économies qui ont fait en temps utile le choix de l’innovation.

Nous avons le devoir d’apporter des réponses aux salariés des entreprises frappées par les délocalisations et aux territoires qui les accueillent. Il y va de l’emploi, mais aussi de savoir-faire entiers qui font partie de notre patrimoine.

Première urgence : faire souffler un vent de dynamisme sur la vie des entreprises et des affaires. Il ne s’agit pas de ne rien encadrer. Il s’agit de faire en sorte que, dans la vie économique aussi, la liberté soit la règle et l’interdiction l’exception. Levons les interdictions inutiles, simplifions les démarches, créons de la mobilité entre trop de statuts ou de secteurs qui s’ignorent.

Deuxième exigence : renforcer l’environnement concurrentiel, en particulier dans la grande distribution. Je le dis là aussi comme je le pense, même si cela doit déplaire à une partie de notre électorat : notre législation en la matière a non seulement augmenté les prix pour les consommateurs dans des proportions considérables, mais elle a aussi permis une concentration excessive de la grande distribution, qui déséquilibre les relations entre les fournisseurs et les distributeurs. Le développement de beaucoup d’entreprises de taille moyenne est étouffé sous la pression de distributeurs dont la puissance a été aggravée par nos lois.

Favorisons le développement des entreprises moyennes. 220 000 entreprises créées chaque année, c’est proportionnellement autant qu’aux Etats-Unis ; mais, à la différence de nos partenaires, très peu de ces entreprises deviennent des entreprises de taille moyenne. Cela pèse lourdement sur l’emploi, car ce sont dans ces entreprises que se situent les principales opportunités.

A cet effet, il faut réserver une partie de la commande publique aux PME. C’est un moyen puissant d’aider une entreprise à se développer et à gagner la confiance du marché. Nous devons réformer notre fiscalité pour qu’elle favorise la constitution d’une base actionnariale nationale, en cessant de faire de l’investissement en actions l’investissement le moins intéressant sur le plan fiscal. C’est nécessaire pour doter les entreprises moyennes en fonds propres. Et c’est aussi une vraie réponse à la montée en puissance des fonds de pensions américains qui peu à peu deviennent propriétaires de notre économie.

Enfin, nous devons d’urgence engager la réforme de la recherche et de l’enseignement supérieur. L’impact de nos travaux de recherche se classe au 12ème rang mondial, la première université française au 46ème, l’Ecole Polytechnique au 208ème, ce n’est pas acceptable.

Là encore, que d’hypocrisie et de mensonges répétés année après année ! La France s’enorgueillit de ses universités gratuites et ouvertes à tous. Mais dit-on aux Français que 55% des étudiants échouent au DEUG ? Leur dit-on que nous sommes le seul pays de l’OCDE à consacrer moins d’argent public à nos étudiants qu’à nos élèves du secondaire ? Leur dit-on que la France, malgré ses universités gratuites, est l’un des pays où le taux de jeunes qui font des études supérieures est inférieur de 14 points à la moyenne de l’OCDE ? Et que penser de l’état de nos campus et du niveau de vie d’un grand nombre de nos étudiants ?

Nos universités ont besoin de plus de moyens. Elles ont besoin d’être évaluées. Elles ont besoin de se regrouper entre elles, et de se rapprocher des grandes écoles, pour atteindre une crédibilité internationale et supprimer la coupure entre la recherche et les futures élites. Elles ont besoin d’une réelle autonomie de gestion et d’un réel pouvoir de décision, pour pouvoir se moderniser, adapter leurs enseignements à leur environnement, trouver des financements innovants.

Les efforts financiers engagés par la loi de finances pour 2005 en faveur de la recherche n’auront de portée réelle que si nous sommes capables de transformer les structures de la recherche en France pour rendre le système efficient : en finançant des projets plutôt que des organismes ; en procédant à l’évaluation des projets ; en mutualisant nos efforts avec les autres pays européens.

C'est l’un des volets de cette politique industrielle volontariste que je crois également nécessaire et que j’ai défendue avec toute mon énergie en lançant le dispositif des pôles de compétitivité..."

Voilà des pistes clairement ouvertes pour une réflexion sur les réformes salutaires à envisager pour notre pays.

 
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10 septembre 2005 6 10 /09 /septembre /2005 00:00

En Grande-Bretagne, le site Write to Them permet, à partir de la saisie du code postal, d'identifier tous les élus dont dépendent chaque citoyen britannique. Le site permet ensuite au citoyen d'entrer facilement en contact avec chaque représentant, facilitant ainsi la relation entre élus et citoyen.

Au niveau local, c'est une excellente idée. Je l'ai d'ailleurs mise en oeuvre sur ce blog sous l'appellation de "permanence virtuelle" et plusieurs Rouennais n'ont pas hésité à s'en servir.

Je pense qu'il est indispensable qu'une telle initiative soit reproduite à large échelle en France. Et pourquoi pas commencer à Rouen et dans notre région ?

Il faut absolument encourager cet échange direct. Je pense que cela serait un excellent complément à la pratique actuelle de la démocratie locale qu'il ne s'agit pas de remplacer mais au contraire de renforcer.

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8 septembre 2005 4 08 /09 /septembre /2005 00:00

Rouen a la chance de compter parmi ses habitants un grand peintre contemporain : Daniel Authouart.

Au delà de son talent inimitable, je suis certain que sa peinture restera l'un des témoignages les plus forts de notre époque. Chacun de ses tableaux nous propose une scène vue sous des angles multiples mêlant le réel, le rêve, les symbôles, la peur mais aussi l'humour. C'est finalement à une réflexion sur notre perception du monde qu'il nous invite. Et aussi à plus de modestie qu'il nous incite ... Notre époque devrait s'en inspirer sans modération.

J'en parle ce soir car j'ai découvert aujourd'hui, grâce à sa fille Chloé, son site internet. Excellente occasion pour vous de le découvrir si vous ne le connaissez pas. Je suis sûr que vous partagerez mon admiration.

 
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31 août 2005 3 31 /08 /août /2005 00:00

Entre le tsunami, le référendum raté (bien que décisif pour l’avenir de l’Europe) les catastrophes aériennes, le cyclone Katrina et les dramatiques incendies dans les immeubles parisiens de ces derniers jours ... quel rapport ?

Aucun bien sûr, sinon d’installer dans les esprits le sentiment de l’imprévisible, de l’éventuelle catastrophe, de la peur mais aussi de la nécessité de "faire quelque chose". Autrefois, les sociétés s’en remettaient à la "Providence" pour déchiffrer le sens de l’imprévisible : c’était une manière de donner du sens à ce qui semblait ne pas en avoir. Aujourd'hui les modernes que nous pensons être ont plus volontiers tendance à compter sur leur pouvoir de maîtrise de l’événement, n'hésitant pas à le surestimer. Certains au contraire se réfugient dans la croyance en la toute-puissance de la "Providence", allant parfois jusqu'au fanatisme.

Voilà bien une fracture profonde de notre société mondiale ! Compréhension du destin sous le signe de la "Providence" contre gestion sécuritaire d’une société sur elle-même.

Beaucoup d'entre nous, n'ayant plus de repères clairs, sont désemparés entre ces deux extrêmes.

Trouver le bon équilibre entre ces deux lectures des évènements est certainement l'une des tâches importantes pour les hommes politiques d'aujourd'hui et de demain.

 
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