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Portrait

Edgar Menguy

Conseiller Municipal de la ville de Rouen

Membre de l'UMP

Médecin réanimateur du CHU de Rouen

LA PERMANENCE VIRTUELLE

Vous êtes Rouennais et vous avez une question à me poser ou un problème que je peux vous aider à résoudre. Alors, n'hésitez pas ! Vous m'en faites part dans la boite à messages. Je vous donnerai la réponse et je la publierai sur ce blog afin que tout le monde puisse en profiter pour une expérience de démocratie locale en direct.

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Ce blog est un lieu de dialogue sur Rouen, la politique locale et nationale, l'Europe, l'urbanisme, l'environnement, les transports, la santé, la médecine, le sport, la culture, l'éducation et de façon générale sur tous les sujets d'actualité et de société.

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Edgar Menguy
 
 

 

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20 mai 2006 6 20 /05 /mai /2006 19:04

Cela n'a pas dû arriver si souvent dans l'histoire récente du conseil municipal de Rouen. J'ai présenté jeudi soir, lors du Conseil Municipal, le projet de conclure un bail ... rural (délibération adoptée à l'unanimité). Il a d'ailleurs fallu aller se renseigner auprès d'autres communes plus habituées lors de la préparation de ce dossier.

Pourquoi ce bail ? Tout simplement pour mettre à disposition de l'entreprise "Le potager de Repainville" des terrains lui permettant d'exercer son activité de maraîchage. Il est à noter qu'il s'agit d'une entreprise d'insertion. Une façon de faire d'une pierre, deux coups.

Cette décision rentre le cadre du projet de Parc Naturel Urbain qui se met ainsi en place petit à petit. Elle permet la mise en valeur du site de Repainville tout en respectant la mémoire du lieu dédié de longue date à l'utilisation agricole et maraichère du sol. L'installation de cette nouvelle activité rentre également dans le cadre pédagogique à développer sur le site en partenariat avec l' Association de Protection du Site Naturel de Repainville. La vente directe de produits biologiques cultivés sur le site sera possible dès cette année. A utiliser et à consommer sans modération !

Avant même le démarrage, nous travaillons à l'extension du projet par acquisition des terrains contigus.

La salade de Repainville sera bientôt dans nos assiettes... avec un petit coup de cidre Ponpon (juste en face). Ca fait envie, non ?

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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 08:05

Le changement climatique peut présenter une menace contre le développement et la croissance de nombre de pays.

C'est l'alerte lancée par un rapport conjoint du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui préconise un système de régulation à long terme des émissions de gaz à effets de serre. Indispensable

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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 13:52

Depuis plusieurs années, la multiplication des émetteurs de téléphonie mobile et leur impact sur la santé sont une source d'interrogation de la population. Nous avons d'ailleurs établi à Rouen l'une des premières chartes sur le sujet afin de mettre en oeuvre le principe de précaution.

Le rapport "téléphonie mobile et santé" avait préconisé la création d'une Fondation santé et radiofréquences pour promouvoir les recherches menées en France dans ce domaine afin de répondre aux questions des professionnels et du public. C'est chose faite.

Cette fondation a lancé un premier appel à projets mercredi, doté de 1,2 million d'euros. Les projets doivent être adressés avant le 5 juillet à la fondation. La liste des projets retenus sera publiée à la mi-octobre.
Les thèmes que la fondation souhaite approfondir en priorité sont l'impact des radiofréquences sur les enfants, les adolescents et les générations à venir, une meilleure connaissance des expositions, en particulier concernant les nouveaux usages et les technologies émergentes et les mécanismes de la concertation sociale dans le domaine des radiofréquences et de la santé.
Il sera intéressant d'avoir les résultats de ces travaux. Il est en effet tout à fait indispensable d'avoir des données scientifiques fiables pour prendre des décisions objectives sur des sujets aussi délicats.


(photo : infoceane)

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17 mars 2006 5 17 /03 /mars /2006 20:18

Le ministère de l’écologie et du développement durable vient de publier sur internet un cadre de référence pour les projets territoriaux de développement durable dont les agendas 21 locaux. Il s’ agit de projets visant à assurer l’accès de tous aux services essentiels, à développer des activités économiques soutenables c’est à dire répondant au souci de préserver l’environnement. L’ agenda 21 local est issu du Sommet de la Terre (1992) et de son programme d’action pour le 21ème siècle.

Un document de référence pour les collectivités dont le bon niveau de mise en œuvre serait à mon avis le niveau des agglomérations.

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23 janvier 2006 1 23 /01 /janvier /2006 22:29

Je proposais dans un article précédent de développer le transport fluvial à Rouen. Cela rentre tout à fait dans les orientations Européennes récemment annoncées. Il faut saisir cette occasion.

La Commission a proposé un programme d'action pluriannuel pour promouvoir le transport par voie navigable en Europe. La navigation intérieure offre un moyen important d'améliorer le système de transport en Europe, qui connaît des problèmes d'encombrements de circulation et de retards, et qui nuit à l'environnement. Le recours accru à la navigation intérieure pour le transport des marchandises contribuera à absorber l'augmentation constante du fret. En outre le transport par voie navigable peut facilement être entièrement intégré dans la chaîne logistique de porte-à-porte. Le programme d’action NAIADES comprend cinq orientations stratégiques :

- créer des conditions favorables pour les services et attirer de nouveaux marchés,

- stimuler la modernisation de la flotte et l'innovation,

- attirer la main-d’œuvre et accroître les investissements dans le capital humain,

- promouvoir la navigation intérieure comme un auxiliaire précieux au moyen d’un réseau au service de sa promotion,

- mettre en place des infrastructures appropriées pour la navigation intérieure.

Enfin, la Commission examine les différentes options pour moderniser l’environnement réglementaire en vue des défis qu’il faudra relever à l’avenir.

La période prévue pour la mise en œuvre de ce plan est 2006-2013. Le programme concerne tous les niveaux de responsabilité dans le domaine de la navigation intérieure, le secteur lui-même, les États membres et l’Union européenne.

Peut-on laisser passer une telle opportunité porteuse d'emploi, de développement et de préservation de l'environnement ? Il ne faut plus perdre de temps à Rouen et profiter de cette ouverture.

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15 janvier 2006 7 15 /01 /janvier /2006 23:20

En étudiant les comportements des automobilistes depuis 1974 (premier choc pétrolier) l'Inrets a essayé de mesurer l'impact de la hausse du prix du pétrole sur l'usage des différents modes de transport et en particulier des voitures. C'est l'objet d'un article dans le mensuel de l'Inrets : Axes. Le principal enseignement est que les automobilistes ne réduisent pas beaucoup leur kilométrage à court terme. Une hausse brutale de 10% du carburant entraine une baisse de 1% de la circulation.

Les évolutions se font à long terme. La même hausse de 10% du prix du carburant entraine une baisse d'environ 7% de la consommation. Celle-ci est dûe :

- à une réduction insignifiante du parc automobile (- de 1%)

- à une diminution du nombre de kilométres parcourus ( surtout sur autoroute)

- mais surtout (50%) au choix par les utilisateurs de véhicules moins gourmands mis à disposition par les constructeurs.

Ces données sont intéressantes au moment où l'augmentation des prix est inéluctable et va certainement s'accélèrer. Il est probable que l'on assiste à des mutations profondes et rapides du parc automobile. Les pouvoirs publics doivent en profiter pour exiger que les nouveaux véhicules plus économes soient aussi moins polluants. Ils doivent aussi offrir de façon très volontariste des alternatives attractives à la voiture par les transports collectifs.

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23 décembre 2005 5 23 /12 /décembre /2005 22:34

Il y a sans doute beaucoup de raisons de penser que 2005 a été "chaude" au sens figuré. Mais elle l'a été aussi au sens propre.

L’année 2005 pourrait figurer au deuxième rang des années les plus chaudes, a indiqué l’Organisation météorologique mondiale (OMM). La température moyenne à la surface du globe a dépassé de 0,48°C la moyenne calculée pour la période 1961-1990. L’OMM signale aussi un nombre "tout à fait exceptionnel" d’our ag ans (26 en tout) aux Etats-Unis, dans les Caraïbes et en Amérique centrale. Par contre, il y a eu moins de typhons que d’habitude dans le Pacifique. Dans son rapport sur "l’état du climat mondial en 2005", l’OMM souligne aussi que "les dix dernières années (1996-2005), à l’exception de 1996, ont été les plus chaudes jamais enregistrées.

Même si il n’y a pas de preuve formelle d’un lien entre le réchauffement climatique et l'émission des gaz à effet de serre, il est plus que temps de prendre des mesures de précaution. Car ce que l’on sait avec plus de certitude, c’est que le réchauffement climatique va provoquer des v ag ues de chaleur plus fréquentes, un risque de précipitations plus fortes et d’inondations. Il faut agir vite.

Source : René Trégouet

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29 octobre 2005 6 29 /10 /octobre /2005 00:00
La revue Science publie un rapport synthétisant les travaux de seize instituts de recherche européens sur les conséquences en Europe du changement climatique, de la teneur atmosphérique en CO2 et de l'utilisation des terres. Cette étude s'appuie sur quatre scénarios mis au point par le groupe d'experts de l'ONU sur le climat (GIEC), selon l'évolution des politiques économiques et énergétiques. Tous prévoient un réchauffement de 2,1 à 4,4 °C en moyenne en Europe d'ici à soixante-dix ans.
Avec pour conséquences : Incendies, inondations, diminution de l'enneigement, disparition de la moitié des espèces végétales...
Est-il possible de se résigner !!
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21 octobre 2005 5 21 /10 /octobre /2005 00:00
L'association la goutte d'eau lance une démarche auprès de la commission du débat public sur le contournement Est.
Pour tout renseignement contacter :

Monsieur Tissot Didier

62, Avenue du Long Corbeil

76240 Bonsecours

e-mail : gouttedeau@wanadoo.fr

Tél.:02 35 80 25 18 ou au 06 71 60 08 73

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9 octobre 2005 7 09 /10 /octobre /2005 00:00

J'ai relu aujourd'hui un article du National Geographic de 2004.

Je le cite ici. A méditer !

« Le réchauffement planétaire peut sembler trop éloigné dans le temps pour que l’on s’en inquiète, ou trop incertain – un scénario échafaudé par ces mêmes logiciels par ailleurs bien souvent incapables de prévoir avec justesse le temps qu’il fera la semaine prochaine. Par une glaciale journée d’hiver, on peut même penser que quelques degrés de plus seraient après tout une bonne chose. Et les cris d’alarme à propos du changement climatique ne sont peut-être qu’une tactique utilisée par les écologistes pour nous faire peur et nous forcer à renoncer à nos voitures et à notre mode de vie. Chacun peut se rassurer comme il peut. Mais les nouvelles de notre Terre sont hélas, très inquiétantes. De l’Alaska aux pics enneigés des Andes, le monde se réchauffe, en ce moment même, et très rapidement. A l’échelle du globe, la température moyenne a augmenté de 0,6°C par rapport au siècle dernier, mais les zones les plus froides et les plus reculées, comme les régions polaires ou la Sibérie, se sont réchauffées bien davantage. Les conséquences de ce phénomène ne sont guère souriantes. La glace fond, les fleuves s’assèchent et les côtes sont rongées par l’érosion, menaçant des populations entières. La flore et la faune ressentent également les effets de la chaleur. « Attendez une minute », diront certains esprits sceptiques. Le climat, tout le monde le sait, est instable et changeant. Il y a mille ans, l’Europe jouissait d’un temps très doux, et la vigne était cultivée en Angleterre. Au début du XVIIe siècle, le climat s’est refroidi, et la Tamise a gelé à plusieurs reprises. Le réchauffement actuel n’est peut-être qu’un caprice de la Nature, un phénomène passager. « Détrompez-vous », répondront les climatologues. Assurément, les rythmes naturels du climat pourraient expliquer certains signes de réchauffement décrits dans les pages qui suivent. Mais la fièvre qui accable la planète a des causes beaucoup plus graves. Depuis des siècles, nous défrichons nos forêts et brûlons charbon, pétrole et gaz, déversant dans l’atmosphère du dioxyde de carbone et autres gaz piégeant la chaleur plus vite que les plantes et les océans ne peuvent les absorber ( voir l’article « l’énigme du carbone manquant » , publié dans notre n° de février 2004 ). Le taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère n’a jamais été aussi élevé depuis plusieurs centaines d’années. L’activité humaine est, de façon quasi certaine, la cause principale du réchauffement observé au siècle dernier, a conclu l’Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) des Nations unies en 2001 , dans un rapport qui a fait date. La température moyenne du globe monte en flèche – plus vite qu’à n’importe quel moment au cours de ces derniers millénaires. Et les modélisations des experts montrent que les forces climatiques naturelles, telles les éruptions volcaniques ou les fluctuations de l’activité solaire, ne peuvent expliquer que très partiellement ce réchauffement. Tant que le CO2 continuera d’augmenter, le mercure continuera à monter – dans une fourchette de 1,5 à 5,5°C supplémentaires avant la fin du siècle, selon les prévisions de l’IPCC. Et ce réchauffement pourrait être subit. Certains climatologues craignent que la hausse de la température actuelle connaisse de brusques et dévastatrices accélérations. Nous avons déjà rejeté suffisamment de gaz à effet de serre pour réchauffer la planète pendant plusieurs décennies. « Nous avons créé l’environnement dans lequel nos enfants et nos petits-enfants vont devoir vivre », explique Tim Barnett, de la Scripps Institution of Oceanography. Nous leur devons de préparer cet environnement à de plus hautes températures et à des changements climatiques, et de ne pas fermer les yeux sur les dégâts dont nous nous sommes rendus coupables. Il ne sera pas facile à un monde si dépendant des combustibles fossiles de limiter ses émissions. Il y a trois ans, les Etats-Unis ont refusé de ratifier le protocole de Kyoto, arguant de son coût exorbitant. Mais même Kyoto aurait à peine ralenti l’augmentation des gaz piégeant la chaleur. Pour maîtriser cette hausse, « il faudrait 40 Kyoto couronnés de succès », estime Jerry Mahlman, du National Center for Atmospheric Research. « Il n’y a pas d’autre solution ». Les signes de réchauffement décrits dans les pages qui suivent ont de quoi inquiéter, mais ils ne constituent qu’un faible aperçu des bouleversements dramatiques que notre siècle pourrait connaître. Pouvons- nous agir à temps pour éviter le pire ? La Terre le dira ».

Tim Appenzeller, service sciences - Dennis R. Dimick, service environnement et technologie.

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