Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Portrait

Edgar Menguy

Conseiller Municipal de la ville de Rouen

Membre de l'UMP

Médecin réanimateur du CHU de Rouen

LA PERMANENCE VIRTUELLE

Vous êtes Rouennais et vous avez une question à me poser ou un problème que je peux vous aider à résoudre. Alors, n'hésitez pas ! Vous m'en faites part dans la boite à messages. Je vous donnerai la réponse et je la publierai sur ce blog afin que tout le monde puisse en profiter pour une expérience de démocratie locale en direct.

Boite à Messages

Retour à l'accueil
 

Recherche

Ce blog est un lieu de dialogue sur Rouen, la politique locale et nationale, l'Europe, l'urbanisme, l'environnement, les transports, la santé, la médecine, le sport, la culture, l'éducation et de façon générale sur tous les sujets d'actualité et de société.

Ecrivez-moi

Archives

Actualité

 

Vous voulez être informés
de la parution d'un nouvel article ?
 

Abonnez vous dans la rubrique newsletter ci-dessus
 
Edgar Menguy
 
 

 

Locations of visitors to this page

19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 13:00

Un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) nous apprend que l’amélioration des techniques de construction de l’habitat et des économies d’énergie serait plus efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique que l’ensemble des réductions d’émission de gaz à effet de serre décidées par le Protocole de Kyoto.

Qu’il s’agisse des systèmes d’air conditionné, des ampoules moins gourmandes en électricité, d’une meilleure utilisation du béton, des métaux ou du bois dans les constructions : les experts de l’agence onusienne estiment que des milliards de dollars pourraient être économisés dans un secteur qui représente 30 à 40 % de la consommation mondiale d’énergie. "L’habitat peut jouer un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique", souligne le rapport publié à Oslo dans le cadre d’une conférence sur les moyens de porter une croissance économique qui ne nuise pas à l’environnement.

Parmi les mesures simples énumérées par le PNUE : équiper les fenêtres de volets plus opaques pour stopper les rayons du soleil (et limiter ainsi l’élévation de la température dans les intérieurs), privilégier des ampoules moins consommatrices d’électricité (que les traditionnelles ampoules à filament), améliorer l’isolation et l’aération de l’habitat.

En France, les 30 millions de bâtiments existants consomment environ 46 % de l’énergie finale et produisent un quart des émissions de gaz à effet de serre. Avec la diminution naturelle des ressources fossiles, plus particulièrement du pétrole et bientôt du gaz naturel, cette situation n’est plus tenable, comme vient de le souligner le premier rapport du Haut Conseil de la science et de la technologie.

Le chauffage de l’habitat (qui représente 46 % de la consommation d’énergie) et les transports (25 %) sont deux formidables gisements d’économies. Sachant que l’ensemble de nos bâtiments consomment quasiment la moitié de toute l’énergie produite par la France, réussir à diviser par deux cette consommation énergétique reviendrait donc, in fine, à réduire d’un quart notre consommation énergétique globale.

Le problème est que, par nature, le parc de logements se renouvelle lentement, environ 1 % par an. Il faut donc non seulement imposer des normes énergétiques drastiques pour les immeubles neufs ("énergie zéro" et même énergie positive) mais faire un effort beaucoup plus important pour mieux isoler les bâtiments existants, grâce à des dispositifs fiscaux incitatifs.

En matière de lutte contre le gaspillage d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre,  le rôle essentiel des logements et bureaux dans le gaspillage énergétique ne doit pas être oublié. A présent, confrontés au réchauffement accéléré de notre planète, nous devons prendre à bras le corps ce problème et utiliser toutes les ressources des avancées technologiques en matière d’isolation, de construction et d’énergies renouvelables pour concevoir sans attendre des bâtiments autosuffisants en énergie. Il y a là un énorme enjeu écologique et économique dont notre pays doit prendre conscience et que nous devrons décliner au niveau local.

 

via la lettre de René Trégouet

Partager cet article
Repost0
4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 21:48
Nous changeons de téléphone portable, en moyenne, tous les 18 mois. Il y a quelque chose à faire avec les vieux téléphones !
Il y aurait 19 millions de téléphones stockés au fond des placards ! Jetés, ils peuvent entraîner des problèmes de toxicité pour l’environnement. Parmi les 500 matériaux constituant un téléphone portable on peut citer : des métaux lourds : plomb, mercure, cadmium, béryllium ou des substances chimiques dangereuses, comme les retardateurs de flamme bromés - polybromodiphényles, éthers diphényliques polybromés , etc...
En cette semaine du développement durable, j'ai remarqué l'initiative d'Emmaüs qui propose le recyclage des vieux téléphones.
Après la récupération des vieux meubles la communauté d'Emmaüs s'est lancée dans le recyclage et la valorisation des téléphones portables.
Inscrite dans le cadre du programme "Cyclaphone" cette opération vise soit à remettre sur le marché les anciens mobiles, pour un prix oscillant entre 10 et 20 euros, soit à en réutiliser les matières plastiques (pour fabriquer les pare-chocs des automobiles par exemple) et les composants électroniques.
Une bonne façon de se débarrasser de son vieux portable en préservant l'environnement, en créant de l'emploi et en participant à une action solidaire !
Vous pouvez trouver des bornes de collecte au CHU ou à la FNAC.
Partager cet article
Repost0
22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 18:22
En cette journée mondiale de l'eau, je ne sais pas si il est utile d'insister sur l'urgence de la situation !


En tablant sur un réchauffement compris entre 2°C et 4,5°C (par rapport aux températures de 1990), le Groupe d'experts intergouvernemental d'études sur l'évolution du climat (GIEC) estime que 1 à 3,2 milliards de personnes seront touchées par des pénuries d'eau.
Des " centaines de millions " d'habitants seront menacés par la hausse du niveau des océans. Une augmentation du nombre de morts dues à la chaleur, aux sécheresses, aux inondations, aux maladies liées à l'eau, ainsi que des extinctions " massives " d'espèces sont redoutées si aucun frein n'est mis à l'augmentation des températures.

via "la lettre oui à l'Europe"
Partager cet article
Repost0
29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 20:15
J'ai reçu un appel de « l’Alliance pour la planète » (http://www.lalliance.fr) groupement national d'associations environnementales, pour vous informer d'une action symbolique jeudi prochain 1er février à 19h55. Je le fais bien volontiers.
 
Texte de l’appel :
 
" Le 1er février 2007, dans toute la France : participez à la plus grande mobilisation des citoyens contre le Changement Climatique !
L'Alliance pour la Planète lance un appel simple à tous les citoyens. 5 minutes de répit pour la planète : tout le monde éteint ses veilles et lumières le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00.
Il ne s'agit pas d'économiser 5 minutes d'électricité uniquement ce jour-là, mais d'attirer l'attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d'énergie et l'urgence de passer à l'action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.
Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d'experts climatiques des Nations Unies. Il s’agit d’un événement planétaire majeur pour la sauvegarde du climat. Le rapport de ce groupe (GIEC en français , IPCC en anglais)
 
Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l'urgence de la situation climatique mondiale.
 
Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l'élection présidentielle.
 
Faites circuler au maximum cet appel autour de vous et dans tous vos réseaux ! Faites-le aussi apparaître sur votre site Internet et dans vos newsletters."
Partager cet article
Repost0
12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 19:05

A la suite de celui auquel j'avais eu l'occasion de participer en Novembre en compagnie des élus d'Hanovre, un nouveau café climat est organisé par l'association Effet de serre toi-même. Il sera consacré au bois.

Je vous invite à participer à cette démarche très intéressante.




CAFE CLIMAT

 

Mercredi 24 janvier 2007

de 18 heures à 20 heures 

Au café LE LIDO,
41 rue Armand Carrel à Rouen
(Entre la place Saint Marc et la place Saint Vivien)
  Le bois est-il une énergie d’avenir ?  
Faut-il investir aujourd’hui dans un chauffage au bois ?  
 Et demain, quelles seront les limites de cette ressource ?
Quels sont les autres usages du matériau bois ?  

Avec Olivier Boulay, directeur d’Anoribois,

l’interprofession de la filière forêt-bois en Haute-Normandie

 

E F F E T   D E   S E R R E   t o i – m ê m e  !  

25,  rue  des  Requis   76 000   ROUEN    Association loi 1901

Tel  :   02.35.07.63.95.   /    06.61.22.14.83

www.effetdeserretoimeme.fr

E-mail :   contact@effetdeserretoimeme.fr

Site traduit en anglais : www.greenhouseeffectsowhat.org

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 23:44
Cet après-midi était organisé, dans le cadre du 40ème anniversaire du jumelage Rouen-Hanovre, un "café climat".
L'idée et l'initiative en revient à l'association "effet de serre toi-même".

J'y participais avec d'autres élus de Rouen et des élus de Hanovre dans le cadre d'un débat ouvert aux interventions du public. L'idée était de porter un regard croisé sur nos politiques face à un problème commun : le réchauffement climatique.

J'ai trouvé cet échange très intéressant. Il est évident que les villes allemandes ont beaucoup d'avance sur nous et que nous avons beaucoup à apprendre. Mais, cela m'a permis aussi de constater que les options que nous prenons vont dans le bon sens.
J'ai retenu plusieurs idées, tirées de l'experience allemande,  de ce débat. Par exemple :
-Celle d'imposer lors de toute cession d'un terrain de la ville à un promoteur que le projet réalisé garantisse une économie d'énergie d'au moins 25%. Je vais faire étudier la mise en oeuvre de cette mesure à Rouen.
-Celle de créer à la gare un parking vélo sécurisé, de grande taille (300 places à Hanovre) et offrant des services aux cyclistes. Je l'avais déjà évoqué.
-Celle de rencontres régulières avec les citoyens pour débattre de l'impact de la politique de la ville sur l'environnement (à Hanovre un débat mensuel est organisé).
Il y a bien d'autres idées à prendre ou à discuter avec nos amis allemands comme par exemple celle des aménagements cyclables qu'ils semblent abandonner au profit du partage de la voirie, etc.
Ce "café climat" était une première. Je crois qu'il nous ouvre beaucoup de perspectives pour un débat qui doit être "durable". C'est, en tous cas, ce que je souhaite.
Merci encore à l'initiative de l'association effet de serre toi-même.
Partager cet article
Repost0
21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 21:49
"Économies d'énergie. Faisons vite, ça chauffe". C'est le slogan de l'ADEME pour sensibiliser à l'importance de la lutte contre le réchauffement climatique. Une ville se doit, comme chacun, d'agir. A Rouen, l'un des thèmes retenu est le chauffage.
Le chauffage est une cause importante d’émissions de gaz à effet de serre. Il participe au réchauffement climatique planétaire. Le chauffage serait même à égalité avec l'activité industrielle ! Il y a donc tout intêret à se demander comment consommer moins d'énergie pour se chauffer.
Le fonctionnement des chaufferies municipales induit une consommation énergétique très élevée. Il coûte également très cher.  La facture est de 2,2 millions d’euros par an ! En bref, ça chauffe et ça coûte.
Il a donc été décidé en 2004 de confier à un expert le soin de réaliser un diagnostic de l’état de santé du réseau de chaufferies de la ville de Rouen.
Suivant les préconisations de l’audit, outre l'amélioration des équipements et les mesures d'isolation, il est indispensable de mettre en place un contrôle des consommations.
Une analyse précise des consommations dans les bâtiments municipaux va donc être mise en place. Ainsi, des mesures de réduction de consommation vont pouvoir être adoptées et des comparaisons pourront être réalisées par mois et par années.


L'objectif est de réaliser de 20 à 30 % de diminution de la consommation énergétique. Elément non négligeable, cela représente 600 000 euros d'économies par an ! De quoi aider au financement du budget du plan d'action climat discuté lors du dernier conseil municipal...
Partager cet article
Repost0
13 juin 2006 2 13 /06 /juin /2006 15:19

Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de la création du Parc Naturel Urbain de Rouen (ici, ou ici) s'étendant de la colline Sainte-Catherine à la vallée des 2 rivières. L'association CARDERE, (centre d'éducation à l'environnement de Rouen) s'est associée à cette démarche.

Dans le cadre du programme « Le printemps de la Seine » lancé par l'association « SEIne eN normandiE », autour de la valorisation des atouts de la vallée de la Seine, , CARDERE en partenariat avec la maison de quartier François Gaonac'h, propose à des jeunes de cette structure une opération intitulée « C'est plus beau au bord de l'eau », sur le site naturel de Repainville à Rouen.

La participation des jeunes à cette action de valorisation d'un espace naturel présente un double intérêt : d'une part, ils bénéficieront d'une sensibilisation à leur propre environnement et d'autre part, ils recevront une contrepartie sous la forme d'un capital d'argent (9,14 euros par ½ journée) qui leur permettra de participer à des activités de loisirs proposées par la M.J.C.

Cette journée du 14/06/06 se déroulera en deux temps : tout d'abord, le ramassage des déchets indésirables, puis un travail de recherche artistique destiné à exposer les objets récupérés sur le site de Repainville, afin de sensibiliser les visiteurs à la propreté des espaces naturels.

Un petit pas de plus pour le Parc Naturel urbain de Rouen dans le cadre de ses objectifs de sensibilisation à la protection de notre patrimoine naturel et de pédagogie de l'environnement. Un pas de plus également dans le partenariat avec CARDERE. Deux motifs de satisfaction.

contact : cardere@free.fr

Partager cet article
Repost0
5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 15:09

Plusieurs fois, j'ai attiré l'attention sur l'intérêt de développer les transports fluviaux sur la Seine (voir articles précédents : ici et ). C'est évidemment un moyen de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de diminuer le nombre de camions. C'est aussi un moyen de recréer une vie sur la Seine, élément indispensable de la reconquête du fleuve par la ville de Rouen.

Aussi, il faut saluer la décision récente de Monoprix qui va dans ce sens. En effet, pour acheminer quelque 1.800 conteneurs annuels, Monoprix a choisi d’abandonner la route au profit du transport fluvial sur la Seine , dans la logique de l’enseigne qui mène une réflexion sur ses choix logistiques susceptibles de préserver l’environnement.

L’utilisation du fleuve permet d’économiser  50 tonnes équivalent CO2 et en matière de coût, Monoprix économise 4 % sur la facture transport. C'est donc du gagnant-gagnant.

Dés le mois de juin, cette liaison fluviale sera mise en place jusqu’au dépôt de Combs-la-Ville. Il faudra savoir comment seront livrés les Monoprix Rouennais ??

Monoprix - On fait quoi pour vous aujourd'hui ?

En tous cas, bravo à Monoprix... Ils méritent bien une petite pub.

Source : ANI

Partager cet article
Repost0
3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 07:48

Alors que la semaine du développement durable se termine, le secrétariat sur le changement climatique de l'Onu à Bonn donne des chiffres alarmants. Ils montrent que les émissions de gaz carbonique, largement responsables du réchauffement climatique, sont passées de 14,5 milliards de tonnes en 1990 à 15,1 milliards de tonnes en 2004.
De nombreux pays auront du mal à atteindre les objectifs fixés par le protocole de Kyoto de réduire de 5,2% par rapport au niveau de 1990 leurs émissions de gaz à effet de serre pour la période 2008-2012, indiquent ces données.
"Au total, le volume des émissions aux Etats-Unis a augmenté de 15,8% entre 1990 et 2004", a précisé l'Agence américaine de protection environnementale en envoyant les chiffres concernant son pays.

Pas réjouissant.

Partager cet article
Repost0