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Portrait

Edgar Menguy

Conseiller Municipal de la ville de Rouen

Membre de l'UMP

Médecin réanimateur du CHU de Rouen

LA PERMANENCE VIRTUELLE

Vous êtes Rouennais et vous avez une question à me poser ou un problème que je peux vous aider à résoudre. Alors, n'hésitez pas ! Vous m'en faites part dans la boite à messages. Je vous donnerai la réponse et je la publierai sur ce blog afin que tout le monde puisse en profiter pour une expérience de démocratie locale en direct.

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Ce blog est un lieu de dialogue sur Rouen, la politique locale et nationale, l'Europe, l'urbanisme, l'environnement, les transports, la santé, la médecine, le sport, la culture, l'éducation et de façon générale sur tous les sujets d'actualité et de société.

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Edgar Menguy
 
 

 

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21 février 2006 2 21 /02 /février /2006 15:03

De longue date, l'Europe ne sait choisir entre approfondissement ou élargissement. C'est d'ailleurs, à mon avis, l'une des raisons qui l'empêche d'avancer. On sait ce qu'il est advenu du projet de constitution, victime en partie des élargissements précédents et du débat sur la Turquie. Depuis la constitution est en panne et voilà... que l'on reparle d'élargissement !

Le Commissaire à l'industrie, et ancien Commissaire à l'élargissement, Hans Verheugen estime que certains états partageront d'ici 20 ans leurs compétences dans les domaines économique et financier, la justice et les affaires étrangères.
Au-delà de ce noyau dur l'Union au sens actuel du terme pourrait s'élargir selon lui aux pays des Balkans, à la Turquie, à la Suisse et à la Norvège, sans inclure l'Ukraine, ni la Géorgie, l'Arménie ou la Russie.

De quoi être perplexe ...

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26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 08:16

Face à la question lancinante du chômage, nous devons regarder ce qui se passe autour de nous et rechercher des solutions qui marchent ailleurs. Nous avons pris l'habitude de regarder vers les pays du nord de l'Europe. Mais on cite rarement l'Irlande. Et pourtant, le succès est au rendez-vous dans ce pays qui a su tirer profit de son intégration à l'Europe.

En 2005, le produit national brut (PNB) a crû de 4,8 %, meilleur taux de la zone euro. Le produit intérieur brut (PIB) par habitant est le deuxième plus élevé d'Europe, juste après celui du Luxembourg. Le taux de chômage (4,3 %) est le plus bas de l'Union européenne (UE), devant les Pays-Bas et le Royaume-Uni. La population active a dépassé en 2005 son record historique de 2 millions de personnes, soit le double d'il y a quinze ans.
Pendant des siècles, l'Irlande, rurale et souvent misérable, fut une terre d'émigration. Elle est maintenant un pays de forte immigration.

Des résultats qui méritent d'être étudiés et pris en compte !

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12 janvier 2006 4 12 /01 /janvier /2006 07:29

Bruxelles vante et cite en exemple les pays nordiques. "Nous sommes très contents de la Finlande, de la Suède et du Danemark", a affirmé le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, en présentant, mercredi 11 janvier, l'évaluation de la Commission sur les programmes économiques à moyen terme de ces trois pays. "Ils peuvent affronter l'avenir à partir d'une situation très positive. Ils ont lancé des réformes et établi des mécanismes de contrôle de l'évolution des finances publiques. Ils peuvent être considérés comme de bons exemples par d'autres pays", a-t-il fait remarquer.
Il est vrai que les performances de la Finlande, qui fait partie de la zone euro, comme du Danemark et de la Suède, qui ont choisi de rester à l'écart, ont de quoi faire pâlir les autres pays de la zone euro.
Ces pays réduisent leurs impôts tout en parvenant à maintenir une protection sociale extrêmement forte pour leurs citoyens. Des exemples à suivre ?

source : Le monde

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9 janvier 2006 1 09 /01 /janvier /2006 23:59

Les résultats de l'enquête "Les jeunes prennent la parole" sont plutôt positifs sur les relations entre l'UE et ses jeunes citoyens. Une analyse générale montre effectivement que les jeunes Européens sont généralement optimistes : non seulement en ce qui concerne leur qualité de vie et leur situation personnelle.

L'Union européenne obtient le soutien d'une large majorité (63%) des jeunes Européens âgés de 15 à 24 ans qui considèrent l'appartenance de leur pays à l'UE comme une bonne chose. 67% pensent que leur pays a retiré des avantages de son appartenance à l'UE et 56% ont une image positive de l'Union européenne.

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21 décembre 2005 3 21 /12 /décembre /2005 10:50

Ce n'est pas une bonne nouvelle mais ce n'est pas non plus une surprise : L'Euroscepticisme est en hausse d'après le dernier Eurobarométre.

Selon cette enquête réalisée quelques mois après le rejet de la Constitution en France et aux Pays-Bas et avant la résolution de la crise budgétaire, 50% seulement des Européens considèrent que l'appartenance à l'UE est une bonne chose, contre 54% au printemps dernier.
Parmi les 25, l'Autriche et le Royaume-Uni sont les plus eurosceptiques, avec respectivement 32% et 34% d'opinions positives. Le Luxembourg (82%) et l'Irlande (73%) sont les plus grands supporteurs de l'Union. L'Union et la Commission devront notamment convaincre les citoyens du bien-fondé de l'élargissement, soutenu désormais par moins de la moitié des personnes interrogées (49% contre 50% au printemps).
L'Autriche (29% pour, 60% contre), le Luxembourg (31% pour, 63% contre) et la France (31% pour, 60% contre) sont très hostiles à toute nouvelle adhésion alors que la Grèce (74% pour, 24% contre) et la Slovénie (74% pour, 20% contre) y sont très favorables.
La Turquie, qui a entamé en octobre ses négociations d'adhésion à l'UE, fait la quasi unanimité contre elle, avec seulement cinq Etats membres favorables à son adhésion (Espagne, Pologne, Portugal, Suède et Slovénie).

Ces chiffres montrent que le vieux débat entre approfondissement et élargissement, faute d'avoir été tranché en temps utile, est en train de menacer la construction Européenne. Approfondissement et élargissement sont rejetés. Il est grand temps de relancer la construction de l'Europe. Nous sommes à un moment charnière. Ne rien faire serait prendre une lourde responsabilité pour l'avenir.

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18 décembre 2005 7 18 /12 /décembre /2005 14:20

Jacques Chirac a promis de faire des "propositions ambitieuses" en 2006 pour adapter les institutions européennes à une l'Europe élargie et la rendre "politique et sociale et solidaire".
Le chef de l'Etat s'exprimait lors d'une allocution à l'Elysée, quelques heures après l'accord intervenu à Bruxelles dans la nuit de vendredi à samedi entre les dirigeants des Vingt-Cinq sur le budget pour l'Europe élargie de 2007-2013.
"Maintenant nous devons passer à l'étape suivante et avec nos partenaires, dans le respect du vote des Français, penser et être en initiative sur le plan de nos institutions", a-t-il déclaré, sept mois après la victoire en France du "non" au référendum sur la Constitution européenne.
"Nos institutions ne sont pas aujourd'hui réellement adaptées à une Europe élargie et moderne et donc nous devons avoir des institutions démocratiques et plus efficaces", a dit le chef de l'Etat.
"Ce sera la grande ambition de la présidence autrichienne qui nous réunira à la fin du prochain semestre de façon à ce que l'on puisse prendre de nouvelles initiatives", a-t-il promis.
Jacques Chirac a affirmé qu'il aurait "l'occasion de faire des propositions, des propositions ambitieuses pour l'Europe de demain, cette Europe (...) que je souhaite à la fois politique et sociale et solidaire".

Espérons que les actes seront conformes aux paroles !

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1 décembre 2005 4 01 /12 /décembre /2005 08:09

C'est pour 2050 au Royaume Uni ! 

Pour s'adapter à l'allongement de la durée de la vie et au vieillissement de la population, la Commission Turner , dont le rapport vient d'être remis à Tony Blair, propose que l'âge minimum de départ soit porté à 66 ans à l'horizon 2030, à 67 ans en 2040 et à 68 ans après 2050. En échange, l'Etat devrait se monter plus généreux : l'indemnité publique serait augmentée et indexée sur les salaires et non plus seulement sur l'inflation.

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18 novembre 2005 5 18 /11 /novembre /2005 22:04

Nous l'avions évoqué lors du dernier conseil municipal à l'occasion d'une motion. Nous avions largement voté le voeu de voir cette directive adoptée. C'est bien parti ! J'en suis très satisfait.

En effet, les parlementaires Européens ont adopté le rapport sur REACH (Registration, Evaluation and Authorization of Chemicals) en première lecture.
Le Parlement européen boucle l'un des chantiers législatifs les plus lourds de son histoire : le
rapport sur REACH a été adopté en première lecture. Les craintes des petites et moyennes entreprises ont trouvé écho chez les députés qui ont allégé les charges qui pèseront sur le secteur tout en préservant les exigences de sécurité pour les substances les plus dangereuses, au bénéfice de l'environnement et de la santé publique.
Pour le Président Josep BORRELL-FONTELLES par son vote, "le Parlement a montré sa capacité à assumer ses responsabilités et, en tant que législateur, a apporté une réponse à certaines craintes des Européens, en leur garantissant des emplois ainsi qu'un haut niveau de protection pour leur santé et l'environnement".

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12 novembre 2005 6 12 /11 /novembre /2005 00:00

Jean-Louis Bourlanges, député européen UDF très écouté, analyse le remaniement au sein de la Commission opéré tout récemment par le très libéral José Manuel Barroso. Pire, c'est tout l'héritage de Jacques Delors que ce dernier est en train d'éradiquer.

Un article de Ouest France à lire absolument.

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6 novembre 2005 7 06 /11 /novembre /2005 00:00

Dominique Reynié, professeur à Sciences Po essaie, après bien d'autres, de comprendre la victoire du Non au référendum. S'appuyant sur une analyse serrée des résultats et des sondages il met en évidence avec précision la contribution importante du Front national et des villièristes au succès du Non, ce que veulent oublier les partisans du "Non de gauche". Mieux il montre - et c'est le point fort de l'ouvrage - que même à gauche les arguments employés, en dépit de quelques précautions oratoires, n'ont vraiment porté que lorsqu'ils ont joué sur des réflexes protectionnistes et souvent xénophobes.Ce qui s'est exprimé à travers le Non n'est pas tant le refus de la Constitution que la crainte de l'étranger, vu comme un facteur d'insécurité, comme un voleur d'emploi et comme une menace pour le niveau de vie.
Que des organisations qui ont toujours combattu la construction européenne aient profité du référendum pour "se payer l'Europe", rien là de très étonnant : depuis 1954 les communistes, les souverainistes et tous les extrémistes n'ont jamais rien fait d'autre, même si le succès croissant de l'idée européenne dans l'opinion publique de l'Europe les ont amenés récemment à faire révérence à une Europe mythique de leur choix, "Europe des Nations" ou "Europe sociale", pour mieux combattre l'Europe réelle qui se bâtissait sous leurs yeux.
La nouveau accablante du dernier épisode de l'histoire européenne c'est le passage d'une fraction notable des socialistes dans le camp anti-européen. Les penchants à la démagogie populiste contenus sous Mitterrand ont fait leur réapparition et ils ont trouvé des interprètes "à la gauche du Parti", qui ont souvent oublié leurs engagements passés en faveur de cette "Europe libérale" qu'ils abominent aujourd'hui. Reynié nous rappelle utilement à cet égard les plaidoyers de 1992 d'Emmanuelli et de Mélenchon en faveur de l'Euro. La dénonciation par Emmanuelli de l'antieuropéanisme qu'il qualifiait alors de "ringard" reste aujourd'hui tout à fait pertinente et nous pourrions la reprendre à notre compte sans en changer une ligne.
Mais c'est avec Fabius et ses lieutenants que les conversions au populisme ont été les plus soudaines et les plus inattendues.Reynié se contente de rapprocher avec beaucoup de cruauté les déclarations de Béres et de Weber sur la Constitution, juste avant et juste après que le "chef" ait fait son choix "stratégique". Inutile d'en rajouter : c'est accablant !
Au total les jeux politiciens de certains socialistes auront fait la différence entre le Oui serré de Maastricht et la défaite du 29 Mai : les partisans de l'Europe sauront s'en souvenir le moment venu !

d'après Francis Fontaine

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