Edgar Menguy
Conseiller Municipal de la ville de Rouen
Membre de l'UMP
Médecin réanimateur du CHU de Rouen
LA PERMANENCE VIRTUELLE
Vous êtes Rouennais et vous avez une question à me poser ou un
problème que je peux vous aider à résoudre. Alors, n'hésitez pas ! Vous m'en faites part dans la boite à messages. Je vous donnerai la réponse et je la publierai sur ce blog afin que
tout le monde puisse en profiter pour une expérience de démocratie locale en direct.
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Ce blog est un lieu de dialogue sur Rouen, la politique locale et nationale, l'Europe, l'urbanisme, l'environnement, les transports, la santé, la médecine, le sport, la culture, l'éducation et de façon générale sur tous les sujets d'actualité et de société.
La réunion publique du 15 décembre à Rouen a permis de mettre en évidence l'intérêt économique de la Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN) pour la ville de Rouen et la région Normandie. Malgré l'opposition marginale de quelques organisations (Sud Rail, NPA, la CGT) sur les questions de financement du projet, le débat public a permis de constater l'unité des normands sur le projet LNPN. Nous nous en réjouissons.
Chacun aura perçu les quatre opportunités majeures pour notre région.
Avec une liaison directe entre Rouen et La Défense, notre ville sera à 45 minutes d'un des plus grands centres économiques européens. La dynamique économique liée à la LNPN est indéniable, ce qui correspond à notre volonté de voir Rouen vouée à devenir un pôle économique ouvert sur le monde.
L'attractivité de notre région est un enjeu très important dans le contexte de mondialisation devra être renforcé. Cette ligne nouvelle devra mettre fin aux difficultés d'aujourd'hui. De nombreux entrepreneurs havrais et rouennais confirment le besoin d'un accès rapide à l'Île-de-France. En effet, l'infrastructure actuelle n'est que peu utilisée, car trop lente. Nous devons aider ces entreprises car ce sont elles qui créent la richesse.
Le secteur du tourisme représente près de 44 000 emplois directs en Normandie. La ville de Rouen ainsi que la région ont besoin d'un accès direct aux hubs touristiques, notamment à ceux de Paris. Grâce à la LNPN, la ville de Rouen doit être reliée directement aux grands aéroports parisiens. En plus d'une meilleure image, d'une ville ouverte sur le monde, cet accès facile depuis Paris ne pourra que participer à l'expansion du tourisme dans notre Région.
Dans le cadre du projet Normandie Université, la recherche bénéficiera également de la LNPN. En effet, la LNPN permettra de relier les universités de Rouen, du Havre et de Caen et facilitera la mobilité des chercheurs, des étudiants ainsi que des visiteurs/invités. Enfin, les universités s'ouvriront au reste de la France grâce à la liaison rapide avec Paris et pourront accueillir plus d'élèves extérieurs à la région.
Nous tenons à souligner la qualité de la démarche engagée par la commission du débat public. Nous serons très vigilants à ce que ce débat soit suivi d’une mise en œuvre rapide de la LNPN, infrastructure majeure pour l’avenir de notre région. Et nous dénonçons tous ceux, qui, par des manœuvres dilatoires, visant des intérêts catégoriels ou politiciens, pourraient en retarder la mise en service.
La vérité d’un homme c’est d’abord ce qu’il cache disait André Malraux.
Cela fait deux soirs de suite que je rencontre Gérard Boudin, peintre "nuagiste" rouennais ; hier dans le cadre du vernissage de son exposition et ce soir de façon tout à fait amicale.
Gérard Boudin, artiste et galériste , passionné (dévoré ?) par son art et amoureux de Rouen dit sa vérité, ne cache rien : ses joies, ses déceptions, ses colères, ses peurs, son espoir… Tout se rejoint et fait un tout d’une richesse qu’il est rare de côtoyer ainsi.
Au cours de nos discussions de ces deux soirs, j’ai sans cesse eu les sentiments mêlés de l’émotion et de la chance de partager avec lui ces moments.
Ses yeux pétillent et sa sensibilité s’exacerbe, lorsqu’il raconte les histoires de ses rencontres. Elles sont pleines d’humanité et d’humilité. A travers elles, le thème du rapport entre l’art et l’amour des autres revient sans cesse. Gérard Boudin peint des nuages et aime les gens…
Aimer, c’est le désir fou d'aller jusqu'à connaître l'essence de l'autre, connaître sa vérité. L’œuvre d'art contient elle aussi une vérité invisible ; sa propre vérité, la vérité esthétique, le sens. L'artiste offre son travail à ceux qui voudront bien y chercher cette vérité. Les histoires contées par Gérard sont celles de la rencontre de ces vérités.
Toute l’œuvre de Gérard Boudin est faite de nuages multicolores. Je ne peux m'empêcher de penser que l'on dit souvent que l’amour, en nous rendant heureux, nous met "sur un petit nuage"...et qu'il faut chercher par là le point de convergence de ces vérités.
J’avais envie de partager ces moments privilégiés passés avec lui.
Il vient de terminer le premier tome d’un livre qui raconte, bien mieux que moi, sa passion, sa recherche et son parcours. Pour publier ce livre, il cherche un éditeur et un financement. Je crois qu’il ne faut pas se priver de cette trace de la vie rouennaise et de son regard sensible sur son oeuvre.
J’espère qu’il obtiendra des aides pour cette édition et lui ai suggéré de lancer une souscription pour la rendre possible. Je souhaite que nous soyons nombreux à le soutenir.
GÉRARD BOUDIN - "DES RÊVES À LA RÉALITÉ, LA PASSION D’UN PEINTRE NUAGISTE" • Hôtel de Ville • jusqu’au 27 janvier
J'apprends avec tristesse la nouvelle du décès de Michel Bérégovoy.
Nous n'avions pas les mêmes convictions. Mais nous avions travaillé ensemble au sein du Conseil d'administration du CHU (en particulier pour la création de "La chaloupe") et du Conseil municipal. Et, nous avons toujours entretenu de très bonnes relations. J'avais beaucoup de respect pour lui car c'était un homme honnête et de conviction, un exemple pour tous ceux qui veulent s'engager.
C'était aussi un homme passionné par le service des autres, par Rouen et par la politique.
Il y a encore quelques mois, nous n'avions pu nous empêcher de parler ensemble de politique alors qu'il était hospitalisé dans notre service en réanimation. Et tout de suite, malgré la maladie, ses yeux s'étaient éclairés et il me fit part de son analyse pertinente. Je l'ai écouté et en ai tenu compte.
Il part en emportant un peu de nous tous qui oeuvrons pour Rouen, mais j'espère qu'au-delà de son souvenir, nous garderons tous de lui, un peu de son humanité.
Je présente toutes mes condoléances à sa famille et à tous ceux qui lui ont été proches.
« Une bonne espérance est meilleure qu'une mauvaise possession. » disait Cervantes dans Don Quichotte.
Après plus de deux semaines passées en Libye, à un moment difficile, le regard que je porte sur ce qui domine l’actualité et les débats dans notre pays m’impose une mise en perspective de ces 2 situations.
Rien n’est simple et rien n’est définitif, ni d’un coté ni de l’autre. Mais un sentiment s’impose à moi.
En Libye, j’ai côtoyé de grands drames et de grandes souffrances mais j’ai aussi senti la présence permanente de l’espoir. L’espérance d’un temps meilleur, de la liberté, du temps du possible.
Ici, où l’on a petit à petit oublié ce que peut être le bonheur d’être libres, nous vivons de petits drames quotidiens et individuels (tout à fait respectables) mais avons oublié l’espoir...
Quel paradoxe, notre société libre, riche, avancée semble ne plus avoir d’espoir !
C’est certainement l’un de nos problèmes majeurs d’aujourd’hui. Or, l'espoir est un moteur, une essence…
Mais, il ne faut pas oublier que l’espoir est aussi un combat qui impose du courage et de l'imagination. Il impose de prendre des risques. Pas ceux de la guerre mais ceux qu’exigent la capacité de voir le monde autrement et de remettre en cause certaines situations acquises.
Ce matin, j'ai appris avec tristesse la mort de Steve Jobs et je regarde mon vieux MacIntosh, relique qui traine dans mon bureau depuis bien longtemps car je ne me suis jamais résolu à m'en séparer... Il faudra que j'essaye de le faire redémarrer.
Steve Jobs, était plus qu'un inventeur ou un chef d'entreprise. Il a su penser différemment, oser, faire. Il aura fait partager à notre génération la révolution numérique qui marquera pour longtemps la vie du monde.
Sollicités par le comité de soutien de Rafah Nached, la psychanaliste syrienne dernièrement emprisonnée, pour que la Ville de Rouen affiche son soutien, le Maire et l'ensemble des groupes politiques, ont décidé de se prononcer par la voie d'un communiqué commun.
Le Maire de Rouen et le Conseil municipal appellent à la
libération de Rafah Nached
Depuis le 10 septembre 2011, Madame Rafah Nached est enfermée
dans les prisons de son pays. Première femme psychanalyste à exercer
en Syrie, elle a fondé l’Ecole de Psychanalyse de Damas en
collaboration avec des psychanalystes français. Elle a été arrêtée à
l’aéroport de Damas alors qu’elle s’apprêtait à se rendre à Paris afin
d’assister à l’accouchement de sa fille. Rafah Nached venait
régulièrement à Paris pour s’entretenir avec des psychanalystes, et
suivre les dernières avancées en psychiatrie. Agée de 66 ans, sa santé
s’est récemment aggravée.
Son engagement professionnel n’était pas politique mais a toujours été
de nature scientifique et humanitaire. Elle est pourtant accusée par le
gouvernement syrien d'incitation au soulèvement, incitation au
renversement du gouvernement et non respect de l'ordre public.
Valérie Fourneyron, Députée Maire de Rouen, et l’ensemble des
groupes qui composent le Conseil municipal se joignent à son comité de
soutien pour exiger sa libération immédiate.
Une annexe du musée d'Orsay à Rouen
Vœu présenté par le Groupe UMP Réussir Ensemble
Il est assez frappant de justifier l'intervention de la ville" à la demande" d'un EPCC qui via son conseil d'administration a voté en 2010 " le principe du lancement d'une étude stratégique d'opportunité sur le devenir du bâtiment".
Or avant d'engager 200.000 Euros d'études, a-t-on réfléchi à l'opportunité de mettre beaucoup d'argent dans une structure qui a déjà fait l'objet de travaux importants au cours des dernières années ?
Un tel projet est-il finançable et par qui à moyen terme ?
Est-il inscrit dans un plan prévisionnel des investissements (PPI) de la ville, de la CREA, de la Région ? du Département ? Est-ce une priorité lorsque l'on sait dans quel état sont les finances du Conseil Général ?