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Portrait

Edgar Menguy

Conseiller Municipal de la ville de Rouen

Membre de l'UMP

Médecin réanimateur du CHU de Rouen

LA PERMANENCE VIRTUELLE

Vous êtes Rouennais et vous avez une question à me poser ou un problème que je peux vous aider à résoudre. Alors, n'hésitez pas ! Vous m'en faites part dans la boite à messages. Je vous donnerai la réponse et je la publierai sur ce blog afin que tout le monde puisse en profiter pour une expérience de démocratie locale en direct.

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Ce blog est un lieu de dialogue sur Rouen, la politique locale et nationale, l'Europe, l'urbanisme, l'environnement, les transports, la santé, la médecine, le sport, la culture, l'éducation et de façon générale sur tous les sujets d'actualité et de société.

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Edgar Menguy
 
 

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 22:20

 J'aurais aimé écrire ce texte mais je n'ai pas le talent de Jean D'Ormesson. Alors je partage son texte...

 

"La victoire de François Hollande est à peu près acquise, et elle risque d'être éclatante.
 Le moment est idéal pour se déclarer sarkozyste.
 La question n'est pas de savoir qui l'emportera en mai 2012.
 On a longtemps été convaincu dur comme fer que ce serait M. Strauss-Kahn.
 On a pu croire que ce serait Mme Aubry.
 On a même pu imaginer que, par un coup du sort, ce serait Mme Le Pen.
 Il n'est pas tout à fait exclu que M. Bayrou, M. Mélenchon, M. Montebourg se soient monté le bourrichon jusqu'à se persuader de leur chance de l'emporter.
 Tout sauf Sarkozy.
 N'importe qui sauf Sarkozy.
 Ce sera M. Hollande.
 François Hollande est un parfait honnête homme. Il est intelligent, charmant, cultivé, et même spirituel.
 Il y a chez cet homme-là un mélange de doux rêveur et de professeur Nimbus égaré dans la politique qui le rend sympathique.
 Il est mondialement connu en Corrèze.
 Ce n'est pas lui qui irait courir les établissements de luxe sur les Champs-Élysées, ni les suites des grands hôtels à New York ou à Lille, ni les yachts des milliardaires.
 Il ferait, je le dis sans affectation et sans crainte, un excellent président de la IVe République. Ou plutôt de la IIIe.
 Par temps calme et sans nuages. Il n'est jamais trop bas. Mais pas non plus trop haut.
 C'est une espèce d'entre-deux: un pis-aller historique.
 Ce n'est pas Mitterrand: ce serait plutôt Guy Mollet. Ce n'est pas Jaurès ni Léon Blum: c'est Albert Lebrun. Ce n'est pas Clemenceau: c'est Deschanel.
 Il parle un joli français. Et sa syntaxe est impeccable. On pourrait peut-être l'élire à l'Académie française. Ce serait très bien. Mais en aucun cas à la tête de la Ve République, par gros temps et avis de tempête.
 C'est vrai: Sarkozy en a trop fait. Hollande, c'est l'inverse. Car n'avoir rien fait est un immense avantage, mais il ne faut pas en abuser. Il n'est pas exclu, il est même possible ou plus que possible, que M. Hollande soit élu en mai prochain président de la République.
 C'est qu'à eux deux, M. Hollande et le PS, qui sont assez loin d'être d'accord entre eux -je ne parle même pas de M. Mélenchon ni de Mme Joly dont ils ont absolument besoin pour gagner et dont les idées sont radicalement opposées à celles de M. Hollande-, ont des arguments de poids : la retraite à 60 ans (quand la durée de vie ne cesse de s'allonger), 60.000 nouveaux fonctionnaires (quand il s'agit surtout de réduire les dépenses publiques), 30% de baisse sur les traitements du président et des ministres (même M. Jean-Marie Le Pen, de glorieuse mémoire, n'a jamais osé aller aussi loin dans le populisme et la démagogie).
 Avec des atouts comme ceux-là, on a de bonnes chances de gagner.
 Aussi n'est-ce pas dans la perspective de l'élection de 2012 que je me situe.
 C'est avec le souci du jugement de l'histoire. M. Sarkozy, autant le reconnaître, a fait pas mal d'erreurs.
 À voir comment se présente la campagne d'un Parti socialiste qui semble n'avoir pas appris grand-chose des leçons de son temps, ce sera bien pire avec lui qu'avec M. Sarkozy. Les déclarations d'intention ne valent rien.
 Il faut des exemples vivants.
 M. Zapatero, en Espagne, est un homme plus qu'estimable. Il est socialiste. Le chômage en Espagne est plus du double du nôtre.
 M. Papandréou en Grèce est socialiste. Est-ce le sort de la Grèce que nous souhaitons pour la France?
 M. Sarkozy a été plus attaqué, plus vilipendé, plus traîné dans la boue qu'aucun dirigeant depuis de longues années.
 Il a pourtant maintenu le pays hors de l'eau au cours d'une des pires crises que nous ayons jamais connues.
 Il n'est même pas impossible que Mme Merkel et lui aient sauvé l'Europe et l'euro.
 Pour affronter le jugement de l'histoire, je choisis le camp, à peu près cohérent, Sarkozy-Fillon-Juppé contre le camp, incohérent jusqu'à l'absurde, Hollande (Hollande président ? On croit rêver, disait Fabius) -Aubry-Joly-Mélenchon.
 Bonaparte Premier consul prétendait que le seul crime en politique consistait à avoir des ambitions plus hautes que ses capacités.
 Je suis sûr que François Hollande lui-même a des cauchemars la nuit à l'idée d'être appelé demain à diriger le pays avec le concours des amis de toutes sortes et étrangement bariolés que lui a réservés le destin.
 Je veux bien croire -je n'en suis pas si sûr que pour 2012 les dés sont déjà jetés, que les handicaps du président sortant sont bien lourds pour être surmontés, que le retard est trop rude pour être rattrapé.
 J'imagine très bien l'explosion d'enthousiasme sur la place de la Bastille ce soir de mai 2012 où l'élection de M. François Hollande à la magistrature suprême sera enfin annoncée.
 Je me demande seulement dans quel état sera la France en 2014 ou en 2015.
 
 Jean d'Ormesson."

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 12:07

2012_modifie-1.jpg

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 06:15

La réunion publique du 15 décembre à Rouen a permis de mettre en évidence l'intérêt économique de la Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN) pour la ville de Rouen et la région Normandie. Malgré l'opposition marginale de quelques organisations (Sud Rail, NPA, la CGT) sur les questions de financement du projet, le débat public a permis de constater l'unité des normands sur le projet LNPN. Nous nous en réjouissons.

 

Chacun aura perçu les quatre opportunités majeures pour notre région.

 

Avec une liaison directe entre Rouen et La Défense, notre ville sera à 45 minutes d'un des plus grands centres économiques européens. La dynamique économique liée à la LNPN est indéniable, ce qui correspond à notre volonté de voir Rouen vouée à devenir un pôle économique ouvert sur le monde.

 

L'attractivité de notre région est un enjeu très important dans le contexte de mondialisation devra être renforcé. Cette ligne nouvelle devra mettre fin aux difficultés d'aujourd'hui. De nombreux entrepreneurs havrais et rouennais confirment le besoin d'un accès rapide à l'Île-de-France. En effet, l'infrastructure actuelle n'est que peu utilisée, car trop lente. Nous devons aider ces entreprises car ce sont elles qui créent la richesse.

 

Le secteur du tourisme représente près de 44 000 emplois directs en Normandie. La ville de Rouen ainsi que la région ont besoin d'un accès direct aux hubs touristiques, notamment à ceux de Paris. Grâce à la LNPN, la ville de Rouen doit être reliée directement aux grands aéroports parisiens. En plus d'une meilleure image, d'une ville ouverte sur le monde, cet accès facile depuis Paris ne pourra que participer à l'expansion du tourisme dans notre Région.

 

Dans le cadre du projet Normandie Université, la recherche bénéficiera également de la LNPN. En effet,  la LNPN permettra de relier les universités de Rouen, du Havre et de Caen et facilitera la mobilité des chercheurs, des étudiants ainsi que des visiteurs/invités. Enfin, les universités s'ouvriront au reste de la France grâce à la liaison rapide avec Paris et pourront accueillir plus d'élèves extérieurs à la région.

 

Nous tenons à souligner la qualité de la démarche engagée par la commission du débat public. Nous serons très vigilants à ce que ce débat soit suivi d’une mise en œuvre rapide de la LNPN, infrastructure majeure pour l’avenir de notre région. Et nous dénonçons tous ceux, qui, par des manœuvres dilatoires, visant des intérêts catégoriels ou politiciens, pourraient en retarder la mise en service.

 

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 22:30

La vérité d’un homme c’est d’abord ce qu’il cache disait André Malraux.

 

Cela fait deux soirs de suite que je rencontre Gérard Boudin, peintre "nuagiste" rouennais ;  hier dans le cadre du photo.jpgvernissage de son exposition et ce soir de façon tout à fait amicale.

 

Gérard Boudin, artiste et galériste , passionné (dévoré ?) par son art et amoureux de Rouen dit sa vérité, ne cache rien : ses joies, ses déceptions, ses colères, ses peurs, son espoir… Tout se rejoint et fait un tout d’une richesse qu’il est rare de côtoyer ainsi.

 

Au cours de nos discussions de ces deux soirs, j’ai sans cesse eu les sentiments mêlés de l’émotion et de la chance de partager avec lui ces moments.

Ses yeux pétillent et sa sensibilité s’exacerbe, lorsqu’il raconte les histoires de ses rencontres. Elles sont pleines d’humanité et d’humilité. A travers elles, le thème du rapport entre l’art et l’amour des autres revient sans cesse. Gérard Boudin peint des nuages et aime les gens…

 

Aimer, c’est le désir fou d'aller jusqu'à connaître l'essence de l'autre, connaître sa vérité. L’œuvre d'art contient elle aussi une vérité invisible ; sa propre vérité, la vérité esthétique, le sens. L'artiste offre son travail à ceux qui voudront bien y chercher cette vérité. Les histoires contées par Gérard sont celles de la rencontre de ces vérités.

 

Toute l’œuvre de Gérard Boudin est faite de nuages multicolores. Je ne peux m'empêcher de penser que l'on dit souvent que l’amour, en nous rendant heureux, nous met "sur un petit nuage"...et qu'il faut chercher par là le point de convergence de ces vérités.

 

J’avais envie de partager ces moments privilégiés passés avec lui. galerie-GB.jpg

Il vient de terminer le premier tome d’un livre qui raconte, bien mieux que moi, sa passion, sa recherche et son parcours. Pour publier ce livre, il cherche un éditeur et un financement. Je crois qu’il ne faut pas se priver de cette trace de la vie rouennaise et de son regard sensible sur son oeuvre.

J’espère qu’il obtiendra des aides pour cette édition et lui ai suggéré de lancer une souscription pour la rendre possible. Je souhaite que nous soyons nombreux à le soutenir.

 

 

GÉRARD BOUDIN - "DES RÊVES À LA RÉALITÉ, LA PASSION D’UN PEINTRE NUAGISTE" • Hôtel de Ville • jusqu’au 27 janvier

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 19:23

béré

 

J'apprends avec tristesse la nouvelle du décès de Michel Bérégovoy.

Nous n'avions pas les mêmes convictions. Mais nous avions travaillé ensemble au sein du Conseil d'administration du CHU (en particulier pour la création de "La chaloupe") et du Conseil municipal. Et, nous avons toujours entretenu de très bonnes relations. J'avais beaucoup de respect pour lui car c'était un homme honnête et de conviction, un exemple pour tous ceux qui veulent s'engager.

C'était aussi un homme passionné par le service des autres, par Rouen et par la politique.

Il y a encore quelques mois, nous n'avions pu nous empêcher de parler ensemble de politique alors qu'il était hospitalisé dans notre service en réanimation. Et tout de suite, malgré la maladie, ses yeux s'étaient éclairés et il me fit part de son analyse pertinente. Je l'ai écouté et en ai tenu compte.

Il part en emportant un peu de nous tous qui oeuvrons pour Rouen, mais j'espère qu'au-delà de son souvenir,  nous garderons tous de lui, un peu de son humanité.

Je présente toutes mes condoléances à sa famille et à tous ceux qui lui ont été proches.

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 13:15

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« Une bonne espérance est meilleure qu'une mauvaise possession. » disait Cervantes dans Don Quichotte.


Après plus de deux semaines passées en Libye, à un moment difficile, le regard que je porte sur ce qui domine l’actualité et les débats dans notre pays m’impose une mise en perspective de ces 2 situations.


Rien n’est simple et rien n’est définitif, ni d’un coté ni de l’autre. Mais un sentiment s’impose à moi.


En Libye, j’ai côtoyé de grands drames et de grandes souffrances mais j’ai aussi senti la présence permanente de l’espoir. L’espérance d’un temps meilleur, de la liberté, du temps du possible.

Ici, où l’on a petit à petit oublié ce que peut être le bonheur d’être libres, nous vivons de petits drames quotidiens et individuels (tout à fait respectables) mais avons oublié l’espoir...


Quel paradoxe, notre société libre, riche, avancée semble ne plus avoir d’espoir !


C’est certainement l’un de nos problèmes majeurs d’aujourd’hui. Or, l'espoir est un moteur, une essence…

Mais, il ne faut pas oublier que l’espoir est aussi un combat qui impose du courage et de l'imagination. Il impose de prendre des risques. Pas ceux de la guerre mais ceux qu’exigent la capacité de voir le monde autrement et de remettre en cause certaines situations acquises.

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 09:29

Ce matin, j'ai appris avec tristesse la mort de Steve Jobs et je regarde mon vieux MacIntosh, relique qui traine dans mon bureau depuis bien longtemps car je ne me suis jamais résolu à m'en séparer... Il faudra que j'essaye de le faire redémarrer.

 

techyou-steve-jobs-mort-332x250.jpg

 

Steve Jobs, était plus qu'un inventeur ou un chef d'entreprise. Il a su penser différemment, oser, faire. Il aura fait partager à notre génération la révolution numérique qui marquera pour longtemps la vie du monde.

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 22:29

Sollicités afiche-rojo-frances.jpgpar le comité de soutien de Rafah Nached, la psychanaliste syrienne dernièrement emprisonnée, pour que la Ville de Rouen affiche son soutien, le Maire  et l'ensemble des groupes politiques, ont décidé de se prononcer par la voie d'un communiqué commun.

 

 


Le Maire de Rouen et le Conseil municipal appellent à la
libération de Rafah Nached

 


Depuis le 10 septembre 2011, Madame Rafah Nached est enfermée
dans les prisons de son pays. Première femme psychanalyste à exercer
en Syrie, elle a fondé l’Ecole de Psychanalyse de Damas en
collaboration avec des psychanalystes français. Elle a été arrêtée à
l’aéroport de Damas alors qu’elle s’apprêtait à se rendre à Paris afin
d’assister à l’accouchement de sa fille. Rafah Nached venait
régulièrement à Paris pour s’entretenir avec des psychanalystes, et
suivre les dernières avancées en psychiatrie. Agée de 66 ans, sa santé
s’est récemment aggravée.
Son engagement professionnel n’était pas politique mais a toujours été
de nature scientifique et humanitaire. Elle est pourtant accusée par le
gouvernement syrien d'incitation au soulèvement, incitation au
renversement du gouvernement et non respect de l'ordre public.


Valérie Fourneyron, Députée Maire de Rouen, et l’ensemble des
groupes qui composent le Conseil municipal se joignent à son comité de
soutien pour exiger sa libération immédiate.


 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 09:00

Une annexe du musée d'Orsay à Rouen

 

Vœu présenté par le Groupe UMP Réussir Ensemble

 

L' UMP a proposé, dans le cadre d'une convention dédiée à la culture, la création d'un nouveau musée, annexe du musée d'Orsay, dans le cadre du Grand Paris.

Cette proposition s'appuie notamment sur l'exemple du Moma new-yorkais et de l'annexe Moma PS1 à Brooklyn qui a largement participé à la dynamisation du territoire.

Comme le Louvre (Lens) et le Centre Pompidou (Metz), le musée d'Orsay pourrait ouvrir une antenne en province ou participer à un axe impressionniste Paris-Le Havre.

Rouen a tous les atouts pour accueillir un tel projet.

Nous formons le vœu qu'une démarche collective soit organisée pour présenter et soutenir la candidature de Rouen dans cette perspective.

 

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 05:46

Il est assez frappant de justifier l'intervention de la ville" à la demande" d'un EPCC qui via son conseil d'administration a voté en 2010 " le principe du lancement d'une étude stratégique d'opportunité sur le devenir du bâtiment".

Or avant d'engager 200.000 Euros d'études, a-t-on réfléchi à l'opportunité de mettre beaucoup d'argent dans une structure qui a déjà fait l'objet de travaux importants au cours des dernières années ?

Un tel projet est-il finançable et par qui à moyen terme ?

Est-il inscrit dans un plan prévisionnel des investissements (PPI) de la ville, de la CREA, de la Région ? du Département ? Est-ce une priorité lorsque l'on sait dans quel état sont les finances du Conseil Général ?

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